Les directs télévisés sont souvent synonymes d’imprévus, mais celui vécu par Maya Lauqué restera gravé dans sa mémoire comme un véritable cauchemar. L’animatrice de Télématin a récemment partagé sur Instagram une expérience pour le moins électrisante qui s’est produite lors d’un reportage à l’étranger.
Alors qu’elle couvrait un match de football en Angleterre pour la chaîne TPS Star, Maya Lauqué a été victime d’un incident technique particulièrement douloureux. Ce qui devait être un simple direct s’est transformé en une épreuve de résistance physique et mentale, mettant à rude épreuve le professionnalisme de la journaliste.
Un match qui tourne au choc électrique
C’est sur les pelouses anglaises que le drame s’est joué pour Maya Lauqué. Chargée d’assurer les avant-matchs, mi-temps et après-matchs au bord du terrain, l’animatrice était loin d’imaginer le tour que prendrait sa soirée. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole pour animer la mi-temps, un coup d’électricité inattendu est venu perturber son intervention.
Le coupable ? Un boîtier de micro défectueux, logé dans la poche arrière de son jean. Ce qui aurait dû être un simple outil de travail s’est transformé en véritable instrument de torture. Maya Lauqué raconte : « Je sens un coup d’électricité dans le boîtier de mon micro qui était dans la poche arrière de mon jean. Et là, une décharge… »
Un professionnalisme à toute épreuve
Face à cette situation pour le moins inconfortable, Maya Lauqué a fait preuve d’un sang-froid remarquable. Malgré la douleur et la surprise, elle a réussi à maintenir une apparence de calme, ne laissant transparaître qu’un léger mouvement de sourcil. « Je crois que ça ne s’est pas entendu dans ma voix mais j’ai fait un petit signe avec mon sourcil », confie-t-elle avec une pointe d’humour.
Malheureusement, ce premier choc n’était que le début d’une longue série. Tout au long de son intervention, Maya Lauqué a dû composer avec des décharges électriques répétées, tout en continuant à assurer son rôle d’animatrice. « Je parlais en faisant des gestes comme ça ou avec la voix qui vrillait parce que j’étais surprise, mais j’avais mal surtout », se souvient-elle.
Les incidents techniques en direct sont plus fréquents qu’on ne le pense. Les journalistes et animateurs sont formés à gérer ces situations imprévues pour maintenir le professionnalisme à l’antenne.
La barrière de la langue : un défi supplémentaire
Comme si la situation n’était pas déjà assez complexe, Maya Lauqué a dû faire face à un défi supplémentaire : la barrière de la langue. En effet, expliquer en anglais qu’elle recevait des décharges électriques dans une partie aussi intime de son anatomie s’est avéré être une tâche particulièrement ardue. « Aller expliquer, parce que je n’ai pas un niveau d’anglais extraordinaire, que je prends des coups d’électricité dans la fesse… », raconte-t-elle avec une pointe d’autodérision.
Coincée entre son devoir professionnel et son inconfort physique, l’animatrice n’avait d’autre choix que de continuer. « Je ne pouvais pas sortir le boîtier parce qu’il fallait que j’aie des oreillettes et que je continue de parler. Je me suis juste dit ‘je veux que ça s’arrête' », se remémore-t-elle.
Des séquelles et un souvenir indélébile
Malgré sa résistance héroïque, Maya Lauqué n’est pas sortie indemne de cette mésaventure. Les effets de ces décharges répétées se sont fait sentir bien après la fin du direct. « J’ai serré les dents et j’ai attendu la fin. J’ai gardé une trace pendant deux jours », révèle-t-elle, soulignant ainsi l’intensité de l’expérience vécue.
Cette anecdote, aussi douloureuse soit-elle, est devenue le pire souvenir de la carrière de Maya Lauqué. Elle témoigne non seulement des aléas du direct, mais aussi de la capacité des professionnels de la télévision à surmonter les situations les plus inattendues. Aujourd’hui, l’animatrice peut en rire, mais nul doute que cette expérience restera gravée dans sa mémoire comme un moment à la fois surréaliste et formateur de sa carrière journalistique.
Les équipes techniques des chaînes de télévision effectuent des vérifications rigoureuses du matériel avant chaque direct. Cependant, des incidents peuvent toujours survenir, d’où l’importance d’une bonne préparation et d’une capacité d’adaptation des journalistes sur le terrain.