XXL mais durable ? Le pari risqué de McDo face aux critiques sur les portions
Le Big Arch suscite des questions sur l’équilibre entre gourmandise et responsabilité nutritionnelle. Avec ses 226 grammes de viande et ses 900 calories estimées (contre 503 pour le Big Mac), le burger défie les recommandations sanitaires. « Le volume répond à une demande réelle, mais nous veillons à la qualité des ingrédients », argue Éloi de la Celle, évoquant l’absence d’additifs et la traçabilité française.
Une position fragile face aux nutritionnistes qui pointent un risque de banalisation des portions démesurées. Pourtant, McDonald’s mise sur l’engagement logistique (100 000 pains/jour) pour légitimer son choix. « Si le client recherche du réconfort, autant lui offrir du premium local », rétorque la direction, rappelant que le Big Arch n’est pas plus calorique qu’un burger artisanal moyen. Un argument qui ne convainc qu’à moitié les associations de consommateurs.
Après le Big Arch, McDo prépare déjà la suite : la fuite qui affole les fans
McDonald’s ne laisse pas le temps à ses clients de digérer le Big Arch : une nouvelle recette « nostalgie » est en développement pour replonger les consommateurs en enfance. « Nous travaillons sur un burger qui évoquera des souvenirs culinaires forts », confie une source interne au Parisien, sans dévoiler le nom du futur produit. Une stratégie qui s’inscrit dans la lignée des limited editions à succès, comme le McBaguette ou le burger à la raclette.
Les rumeurs s’emballent sur les réseaux sociaux : influenceurs food évoquent un possible burger inspiré du Happy Meal, avec des ingrédients revisités façon « adulte ». D’autres parient sur une collaboration avec une marque iconique des années 90. Seule certitude : le géant mise sur l’effet de surprise, promettant des retombées médiatiques équivalentes à celles du Big Arch. Une chose est sûre : les équipes marketing ont déjà retroussé leurs manches.