Image d’illustration © Buzzday
La Douleur D’Une Mère Deux Ans Après Le Drame
La scène se déroule ce samedi à Beaumont-sur-Oise. Sous un ciel lourd, la marche en hommage à Adama Traoré rassemble des centaines de personnes. Soudain, une voix déchirante s’élève dans la foule. C’est elle, la mère de Nahel, qui prend la parole avec une émotion brute qui saisit l’assistance.
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« Je souhaite de tout mon cœur qu’au moins un policier prenne la peine de mort », lance-t-elle dans le micro, sa voix tremblante de colère et de chagrin. Les mots claquent comme un coup de tonnerre. Deux ans après la mort tragique de son fils, abattu à 17 ans lors d’un contrôle routier à Nanterre, cette mère brisée hurle sa soif de justice.
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Elle sait pourtant que cette peine n’existe pas en France. Mais peu importe. Dans son cœur meurtri, seule compte cette exigence : voir le fonctionnaire responsable « recevoir la plus grande peine qu’il peut avoir ». Pour elle, cette condamnation exemplaire représenterait bien plus qu’une simple sanction. Ce serait « une justice pour tous ces jeunes » fauchés dans des circonstances similaires.
Le public retient son souffle. Cette douleur maternelle, exprimée sans filtre devant les caméras, révèle la plaie béante qui ne cicatrise pas. Derrière ces mots extrêmes se cache une réalité implacable : celle d’une mère qui refuse que la mort de son enfant reste impunie.
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