Un maillot, une tunique sacrée : comment deux icônes argentines ont tissé des liens bien au-delà du football. Alors que le monde pleure le pape François, Lionel Messi révèle par un simple post Instagram une relation méconnue avec le souverain pontife, marquée par des rencontres au Vatican et d’étonnants échanges. Derrière l’hommage du champion se cachent des années de complicité secrète, nourries par une passion commune pour le ballon rond… et une vision inattendue du sport comme outil de paix. Mais quel surnom surprenant le chef religieux réservait-il au joueur ? La réponse se niche dans leurs échanges, loin des projecteurs.
L’hommage Instagram de Messi qui émeut le monde
Une photo jaunie resurgit sur les réseaux sociaux : celle de Lionel Messi et du pape François main dans la main au Vatican en 2013. Le footballeur argentin choisit ce cliché intime pour saluer la mémoire du souverain pontife, disparu à 88 ans. Dans sa légende sobre mais percutante, trois adjectifs résument leur lien : « un pape différent, proche, Argentin ».
Le post publié en story Instagram devient viral en quelques minutes, partagé plus de 2 millions de fois. Les mots du capitaine de l’Albiceleste touchent une corde sensible : « Merci d’avoir rendu le monde meilleur. Tu vas nous manquer ». Une formulation rare chez le discret champion, habituellement mesuré dans ses prises de parole publiques.
L’analyse des réseaux sociaux révèle un détail troublant : les deux hommes partageaient la même posture lors de leur rencontre historique. Tête légèrement inclinée, sourire timide et main droite posée sur le cœur. Des similitudes qui alimentent les comparaisons entre ces icônes transgénérationnelles, toutes deux élevées au rang de légendes vivantes dans leur pays.
La capture d’écran du tweet officiel de la Maison-Blanche, reprenant l’hommage de Messi avec l’emoji cœur, achève de donner à ce geste une portée internationale. Preuve que même au-delà des terrains, le numéro 10 sait marquer les esprits.
Leur incroyable échange caché : du maillot sacré à la tunique dédicacée
Janvier 2022 marque un échange inédit entre les deux Argentins : Messi reçoit une tunique liturgique dédicacée par le pape, qui hérite en retour du mythique maillot numéro 30 du PSG. Cet objet insolite, exposé depuis au Vatican, symbolise leur dialogue entre sacré et profane.
Le souverain pontife livre alors un commentaire éclairant sur le footballeur : « Un gentleman d’une simplicité rare ». Un compliment qui prend tout son sens quand on sait que François avait renoncé aux appartements papaux luxueux dès son élection.
Les experts relèvent la portée symbolique de ce troc : le vêtement sacerdotal contre l’emblème sportif. Deux univers apparemment opposés qui se répondent à travers ces reliques modernes. La tunique porte d’ailleurs une inscription manuscrite – « À Lionel, avec ma bénédiction » – devenu un précieux talisman pour le champion.
Cet épisode confirme une relation bien plus profonde qu’une simple rencontre protocolaire. Un an avant la disparition du pape, leurs échanges dessinent les contours d’une amitié improbable entre le terrain de football et les coulisses du Saint-Siège.
La passion secrète du pape pour le ballon rond
San Lorenzo de Buenos Aires, club au maillot rouge et bleu : c’est ici que naît dès l’enfance l’amour immodéré du futur pape pour le football. François conserve jusqu’à sa mort sa carte de « Socio » numérotée 88235N, preuve tangible d’une fidélité inchangée malgré les ors du Vatican.
Cette passion le pousse à recevoir les légendes du sport. En 2013, il accueille simultanément Messi et Buffon, puis Maradona en tête-à-tête historique. Un an plus tard, Zlatan Ibrahimović se confie après leur rencontre : « Il m’a parlé comme un entraîneur parle à son joueur ».
Le stade Vélodrome de Marseille devient en septembre 2023 le théâtre d’une messe géante célébrée devant 60 000 fidèles. Un paradoxe pour celui qui dénonce « le poids de l’argent » dans le football, mais voit dans les enceintes sportives des « cathédrales modernes ». Sa formule reste gravée : « Le plus beau sport du monde », capable selon lui d’éduquer les jeunes et de rapprocher les peuples.
Quand le football devenait outil de paix selon François
Un credo inattendu résume l’héritage sportif du pape : « Le football éduque, rassemble et doit servir la paix ». Une conviction forgée dès son enfance dans les stades argentins, qu’il transforme en principe d’action une fois élu.
En septembre 2023, 60 000 personnes se pressent au stade Vélodrome de Marseille pour une messe papale historique. Ce choix symbolique illustre sa volonté de réconcilier foi et culture populaire. « Les enceintes sportives sont nos nouvelles places publiques », confie-t-il alors à ses proches.
Pourtant, le souverain pontife n’ignore rien des dérives. Dans un discours resté célèbre, il dénonce « l’argent qui corrompt l’âme même du jeu », tout en soutenant que les valeurs éducatives doivent l’emporter. Un équilibre fragile incarné par son fidèle soutien au club San Lorenzo, dont il conserve précieusement la carte de membre.
Ce paradoxe d’un pape en tenue simple célébrant des messes géantes sous les ovations résume sa modernité. François laisse ainsi un héritage unique : celui d’un chef spirituel ayant fait des tribunes son ambassade pour le dialogue, entre ballon rond et prières.