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Michel Drucker : son addiction au journalisme derrière deux opérations à cœur ouvert, c’est une drogue qui…

Julie K.
6 Min de lecture

Un quotidien transformé : les nouvelles règles de vie post-opération

Michel Drucker respecte désormais un protocole santé strict sous contrôle médical. « Je dois faire très attention », concède-t-il, évoquant des contraintes quotidiennes pour préserver son cœur fragilisé. Les médecins lui ont imposé un rythme de vie ralenti, incluant une gestion rigoureuse du stress et une surveillance accrue.

L’animateur adapte même son travail télévisuel à ces impératifs. Tournages espacés, préparation allégée, évitement des pics de pression : chaque aspect professionnel est repensé. « On ne sort pas indemne de deux opérations à 80 ans », rappelle-t-il, soulignant l’écart entre son énergie passée et sa prudence actuelle. Un changement radical pour celui qui incarnait l’infatigabilité des plateaux.

L’avenir de Michel Drucker : entre résilience et héritage télévisuel

L’animateur signale aujourd’hui « de temps en temps des petites douleurs, comme tous les gens de mon âge », mais relativise : « globalement, ce n’est rien à côté de ce que j’ai vécu ». Une résilience qui masque mal les défis persistants d’un corps marqué par le passé médical, malgré sa volonté affichée de poursuivre sa carrière.

Drucker reste tiraillé entre l’amour viscéral du métier et la nécessité de préserver sa santé. « Le journalisme, c’est une drogue », répète-t-il, sans trancher sur la possibilité d’un retrait définitif. Son témoignage pose une question brûlante : jusqu’où sacrifier son bien-être physique pour une passion dévorante ? Un dilemme laissé en suspens.