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Michel Polnareff myope comme une taupe : son aveu troublant sur ses lunettes iconiques. Sans elles, on va croire que je suis…

Julie K.
7 Min de lecture

« On va croire que je suis parti » : l’aveu drôle et poignant sur son lien obsessionnel avec ses lunettes

« Impossible ! On va croire que je suis parti », lance Michel Polnareff en riant lorsque des lecteurs du Parisien lui demandent d’enlever ses lunettes. Cette réplique, apparemment légère, résume son rapport fusionnel à l’accessoire. Derrière la boutade se cache une vérité cruelle : ses verres fumés incarnent désormais son existence publique, au point que leur retrait équivaudrait symboliquement à « disparaître ».

Le chanteur admet pourtant un paradoxe : « Dans la vie courante, je ne les mets pratiquement plus ». Mais sur scène, où il prépare une nouvelle tournée, elles restent non négociables. « Sans elles, on se demande », glisse-t-il, révélant une angoisse d’être méconnu. Un mécanisme de protection qui transforme ses lunettes en bouclier identitaire – et son humour en armure contre l’effacement.

Entre vertiges et identité artistique : comment Polnareff réinvente son mythe à 80 ans

À 80 ans, Michel Polnareff jongle entre un héritage encombrant et une réalité physique inédite. « J’ai le vertige, par exemple, alors qu’avant, quand je ne voyais pas, c’était le bonheur », confie-t-il, dévoilant un contraste saisissant entre sa jeunesse myope et sa maturité post-opération. Un paradoxe qui nourrit son nouvel album Un temps pour elles, prélude à une tournée où ses lunettes resteront « indissociables du show ».

Malgré des rumeurs sur sa santé – « J’ai failli crever » avait-il déclaré en 2024 –, le chanteur affiche une énergie intacte. « Quand je vais me produire sur scène, je ne vais pas les retirer », promet-il, déterminé à perpétuer son mystère. Un équilibre entre fragilité humaine et légende immuable, où chaque vertige devient une métaphore de sa quête éternelle : exister par l’art, masqué mais plus vivant que jamais.