Une reine de beauté, une fuite fatale et une mise en garde troublante. Le décès brutal de Güler Erdogan, Miss Europe Kosovo 2025, lors d’un contrôle de police en Turquie, soulève des questions brûlantes. Alors que les circonstances exactes de sa chute mortelle de 15 mètres restent voilées, sa famille alerte sur des «fausses informations» circulant après le drame. Entre excès d’alcool, antécédents psychiatriques et communiqué familial énigmatique, l’enquête révèle des zones d’ombre qui défrayent la chronique.
Une course-poursuite fatale sous emprise alcoolisée
Le lundi 1er avril 2025, Güler Erdogan, Miss Europe Kosovo 2025, connaît une fin dramatique lors d’un contrôle routier à Giresun. La jeune femme de 27 ans circulait avec un taux d’alcoolémie «trois fois supérieur à la limite légale», selon les médias turcs.
Alors que les forces de l’ordre procèdent au contrôle, la candidate à un titre international abandonne son véhicule et prend la fuite à pied. Son itinéraire mène directement vers un pont autoroutier, théâtre du drame.
Les premiers éléments de l’enquête confirment que la situation a basculé en quelques minutes. «Elle aurait tenté d’échapper aux policiers en escaladant la structure», rapporte une source proche du dossier citée par 20 Minutes. Un geste désespéré qui scellera son destin.
Une chute de quinze mètres sous le signe du ramadan
La scène se déroule sur une autoroute à six voies où Güler Erdogan effectue une chute vertigineuse de 15 mètres. Le rapport des secours indique que le corps de la jeune femme percute violemment la chaussée avant d’être heurté par un véhicule en circulation. Les services d’urgence constatent son décès immédiatement sur place.
Ce drame survient dans un contexte particulier : la candidate et sa famille célébraient la fin du ramadan à Giresun, selon CNN Turquie. Un détail qui accentue le contraste entre les réjouissances religieuses et cette issue tragique.
La hauteur de la chute, équivalente à un immeuble de cinq étages, explique la violence du choc. Les enquêteurs privilégient la thèse d’un déséquilibre accidentel lié à son état d’ébriété, mais n’excluent aucune piste à ce stade des investigations.
Une famille face au deuil : suppressions et mises en garde
Dans les heures suivant le drame, l’ensemble des publications Instagram de Güler Erdogan disparaît mystérieusement. Son compte, suivi par des milliers d’admirateurs, devient soudainement privé.
La famille réagit officiellement par un communiqué posté sur les réseaux sociaux : « Ne croyez pas les fausses nouvelles concernant la mort de notre fille. Elle a perdu la vie à la suite d’un accident tragique ». Une formulation laconique qui évite soigneusement de mentionner la fuite ou l’état d’ébriété.
Ce positionnement alimente les interrogations : pourquoi qualifier l’événement d’« accident » alors que la jeune femme fuyait activement la police ? Les proches ne répondent pas aux demandes de précisions sur les circonstances exactes du drame.
Enquête et zones d’ombre : suicide ou accident ?
Les autorités turques ouvrent une enquête pour élucider les circonstances exactes de la mort. Un élément troublant émerge : la reine de beauté souffrait de «problèmes psychologiques» et avait déjà tenté de mettre fin à ses jours, révèle CNN Turquie.
Cette révélation jette une lumière nouvelle sur sa fuite éperdue. Les enquêteurs s’interrogent : simple tentative d’éviter un contrôle alcoolémie, ou geste désespéré lié à ses fragilités psychiques ? Aucun élément ne permet encore de trancher.
Le communiqué familial qualifiant le drame d’«accident tragique» entre en contradiction avec les faits établis. Pourquoi avoir fui la police dans ce cas ? L’enquête devra démêler ce qui relève de l’accident, du suicide ou d’une malencontreuse prise de risque sous emprise alcoolique.