La récente élection de Miss France 2025 au Futuroscope de Poitiers devait être un moment de célébration pour Angelique Angarni-Filopon. Pourtant, quelques jours après son couronnement, une vidéo la montrant sans maquillage fait l’objet d’une vive controverse sur les réseaux sociaux, provoquant une vague de commentaires désobligeants et ravivant le débat sur les standards de beauté.
Face à ce déferlement de critiques, Eve Gilles, Miss France 2024, est montée au créneau pour défendre sa successeure. Cette polémique fait écho à sa propre expérience, elle qui avait également dû faire face à des remarques acerbes durant son règne. La situation met en lumière un phénomène inquiétant : le cyberharcèlement dans le monde des concours de beauté.
Une tempête médiatique inattendue
La vidéo, initialement partagée sur TikTok, montre Angelique Angarni-Filopon dans son quotidien, sans artifices. Les réactions ne se sont pas fait attendre, certains internautes allant jusqu’à remettre en question la légitimité de son élection avec des commentaires tels que « C’est la maquilleuse qui doit avoir une couronne » ou « Comment les gens ont pu voter pour ça sérieusement !!! ».
Cette situation est d’autant plus complexe que Miss Martinique a été choisie par le jury, alors que Sabah Aib, Miss Nord-Pas-de-Calais, était la favorite du public. Ce décalage n’a fait qu’amplifier les critiques sur les réseaux sociaux.
Le système de vote Miss France
Le résultat final de l’élection Miss France est déterminé à 50% par le vote du public et à 50% par celui du jury. Cette règle, instaurée pour garantir l’équité du concours, peut parfois créer des situations où la favorite du public n’est pas élue.
La riposte d’Eve Gilles face au cyberharcèlement
Dans un message poignant publié sur Instagram, Eve Gilles a appelé au respect et à la bienveillance. Sa prise de position ferme rappelle que le cyberharcèlement est un délit passible de poursuites judiciaires. Elle souligne que ces attaques en ligne peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la santé mentale des victimes.
À 34 ans, Angelique Angarni-Filopon poursuit sa préparation pour son année de règne, malgré l’impossibilité de participer au concours Miss Monde. Elle peut compter sur le soutien indéfectible d’Eve Gilles, qui continue d’apparaître dans les médias pour promouvoir des valeurs de tolérance.
Les dangers du harcèlement en ligne
Les sanctions légales contre le cyberharcèlement
En France, le cyberharcèlement est puni par la loi. Les auteurs s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. En cas de circonstances aggravantes, ces sanctions peuvent être alourdies.
Cette polémique soulève des questions fondamentales sur notre rapport à l’image et aux réseaux sociaux. Les commentaires désobligeants reçus par la nouvelle Miss France 2025 illustrent la pression constante exercée sur les femmes médiatisées concernant leur apparence.
Eve Gilles conclut son message de soutien avec force : « Il faudra encore combien d’années à ces gens pour qu’ils comprennent ce qu’est le harcèlement ? Angelique est et restera Miss France 2025. Et tous ceux qui ne sont pas d’accord, je vous invite à la laisser tranquille ! »