Une Esthétique Sollima Au Service Du True Crime
Pour transcrire cette matière brute, Stefano Sollima retrouve sa patte visuelle reconnaissable. Le teaser dévoilé révèle une ambiance oppressante où les images nocturnes se mêlent aux échos de balles perdues dans la campagne toscane.
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La caméra tremblante, marque de fabrique du réalisateur, capture Florence sous un jour inédit. Plans serrés sur la ville Renaissance, lumière crue baignant les collines d’amertume : chaque image distille une tension palpable. L’obsession documentaire de Sollima transforme les lieux en témoins silencieux.
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Le casting porte cette vision sombre. Marco Bullitta et Valentino Mannias mènent une distribution où chaque visage raconte une part de la tragédie florentine. Francesca Olia, Liliana Bottone, Giacomo Fadda complètent un ensemble d’acteurs choisis pour leur capacité à incarner l’authenticité.
Sollima s’entoure de ses collaborateurs fidèles. Paolo Carnera, directeur de la photographie de Gomorrah, retrouve le réalisateur pour sculpter visuellement cette histoire. Leur complicité artistique promet une esthétique léchée au service d’un récit implacable.
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Florence devient le protagoniste central. Plus qu’un simple décor, la ville toscane se mue en personnage meurtri, figé dans une quête de justice haletante. Chaque pierre, chaque ruelle porte les stigmates de ces dix-sept années de terreur.
Cette approche visuelle rigoureuse sert une ambition narrative précise.
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