Un après-midi paisible transformé en cauchemar urbain. En plein cœur piéton de Montpellier, un véhicule de service public crée la stupeur en percutant violemment une terrasse de café. Alors que l’énigme persiste sur les causes du drame, un détail troublant interroge les enquêteurs : comment ce camion a-t-il pu semer la panique à faible vitesse ? Le mystère s’épaissit autour de ce chauffeur sobre mais hors de contrôle…
Un après-midi tranquille bouleversé par un véhicule hors de contrôle
En milieu d’après-midi, le centre-ville piéton de Montpellier vit une scène de chaos inhabituelle. Un petit camion benne du groupe Nicollin, habituellement dédié au nettoyage urbain, percute violemment la terrasse d’un café rue Saint-Guilhem. Le paradoxe saute aux yeux : le véhicule roulait à faible allure selon les premiers éléments de l’enquête.
La police nationale confirme que le conducteur a « perdu le contrôle de son véhicule », sans pouvoir encore en expliquer la raison. Les clients attablés n’ont eu aucun répit face à cet engin de service public transformé en projectile. L’accident survient dans un secteur pourtant protégé, où les piétons pensaient être à l’abri de ce type de danger.
Quatre clients échappent au pire : le CHU en alerte préventive
Les quatre personnes blessées sur la terrasse du café connaissent un épilogue rassurant, mais troublant. Toutes légèrement touchées selon les premiers constats, elles sont néanmoins conduites au CHU de Montpellier « par mesure de précaution » pour des examens complémentaires. Un paradoxe qui interroge : pourquoi cet acharnement médical alors que le bilan provisoire écarte toute blessure grave ?
Les services de secours justifient cette prudence par la violence inhabituelle du choc, même à basse vitesse. Les riverains restent marqués par l’image surréaliste de ce camion-benne faucheur de terrasses, un scénario que personne n’avait anticipé dans ce secteur piéton sécurisé.
Chauffeur sobre mais hors de contrôle : l’énigme des experts
Le conducteur du camion-benne présente un profil déroutant pour les enquêteurs. Légèrement blessé comme les victimes, il passe pourtant un test d’alcoolémie négatif qui écarte d’emblée l’hypothèse d’une ivresse au volant. La police nationale insiste sur ce point crucial : « Le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule », sans pouvoir encore déterminer pourquoi.
Cette perte de maîtrise mécaniquement inexplicable – le camion circulait à basse vitesse – interroge les spécialistes. Aucune piste technique ou humaine n’est privilégiée à ce stade, alors que le véhicule appartient à Nicollin, une entreprise de nettoyage municipal habituée à évoluer en milieu urbain. La formation du chauffeur pourrait devenir un élément clé de l’enquête.
Enquête ouverte : le paradoxe du camion-benne irréprochable
Les autorités lancent une enquête minutieuse pour percer le mystère de cet accident aux apparences contradictoires. Le véhicule de la société Nicollin, pourtant habitué aux manœuvres urbaines, devient le centre d’une enquête technique approfondie. Deux éléments clés retiennent l’attention : l’absence d’alcoolémie chez le chauffeur et la faible vitesse du camion au moment du drame.
Les experts examinent scrupuleusement le matériel de nettoyage municipal, son entretien récent et les procédures de sécurité de l’entreprise. Les résultats des examens médicaux sur le conducteur et l’analyse de la boîte noire du véhicule sont attendus avec impatience. Une question demeure : comment un service public routinisé a-t-il pu tourner au cauchemar éclair dans ce quartier réputé sûr ?
