web statistic

Morbius à 15% sur Rotten Tomatoes : entre « chef-d’œuvre » et « pire film Marvel », le flop pulvérise le top Netflix !

Julie K.
8 Min de lecture

L’effet Sony Spider-Man Universe : un pari risqué après Venom

Après le succès de Venom (854 millions de dollars), Sony persiste à développer son univers de super-héros sans l’appui de Marvel Studios. Mais Morbius, avec ses 167,5 millions de recettes, révèle les limites du modèle. Pire : le film vampirique performe même moins bien que Venom : Let There Be Carnage (503 millions), sorti en pleine pandémie. Un échec qui questionne la stratégie du studio, alors que Kraven le Chasseur et Madame Web s’annoncent.

Les fans pointent du doigt le manque de cohérence avec l’univers Marvel et des antagonistes « sous-exploités ». Si le public a adoré le côté trash de Venom, le ton sombre de Morbius divise. Reste à voir si les prochains spin-offs, comme Madame Web avec Dakota Johnson, sauront tirer les leçons de ce semi-échec. Une chose est sûre : Sony mise désormais sur Netflix pour redonner vie à ses héros les moins populaires.

Netflix, terre de rédemption pour les films maudits ?

Le cas Morbius s’ajoute à une liste grandissante de films initialement boudés au cinéma, mais ressuscités en streaming. Comme le Snyder Cut de Justice League ou Red Notice, le long-métrage vampirique prouve qu’un flop critique peut devenir un succès SVOD. Netflix capitalise ici sur la curiosité morbide des abonnés pour les « nanars » et les œuvres à controverse, transformant les défauts originels en arguments viraux.

Ce phénomène pousse les studios à reconsidérer leurs stratégies. Certains projets, comme Atlas avec Jennifer Lopez, sont désormais conçus pour le direct-to-streaming, évitant les risques du box-office. Une tendance qui interroge : et si Netflix devenait le « cimetière des éléphants » du cinéma raté… mais rentable ? Une seconde vie à moindre coût, tandis que les algorithmes nourrissent la machine à clics.