Mort d’Émile : ce détail sur les ossements que les enquêteurs ont enfin élucidé

Le Tournant De Mars : La Famille Dans Le Viseur Puis Innocentée

Cette attente des parents d’Émile a connu un moment de tension extrême en mars dernier. Les enquêteurs ont franchi un cap décisif en plaçant la famille elle-même sous les projecteurs de l’enquête. Les grands-parents du petit garçon et deux de leurs enfants ont été placés en garde à vue, marquant un tournant radical dans les investigations.

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Pendant 47 heures d’interrogatoire, les gendarmes ont scruté chaque détail de leurs témoignages. Une épreuve que la famille a traversée dans l’incompréhension totale, convaincue de son innocence. Les enquêteurs ont déployé l’arsenal technologique moderne pour vérifier leurs déclarations : analyse minutieuse de la téléphonie, exploitation des données GPS des véhicules, reconstitution précise des emplois du temps.

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Cette investigation poussée a finalement disculpé les proches d’Émile. Tous ont été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père, a livré un élément crucial : « Aucun membre de la famille ne s’est rendu au Vernet avant la découverte du crâne ».

Les données techniques ne mentent pas. La téléphonie, les GPS, les emplois du temps décortiqués par les gendarmes convergent vers la même conclusion : la famille n’a pas pu déposer les ossements sur ce chemin du hameau.

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Pourtant, une zone d’ombre persiste. Le procureur maintient que la piste familiale n’est pas totalement écartée.