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Mort d’Émile : « Je vis un véritable calvaire »… les aveux du prêtre avant son suicide ignorés par la justice

Julie K.
7 Min de lecture

Les tensions familiales et la photo qui a tout déclenché

Le conflit entre Philippe Vedovini et le père Gilliot éclate après la diffusion d’une photo des parents d’Émile, Colomban et Marie Soleil, transmise par le prêtre à la presse. Le grand-père maternel, furieux, aurait adressé des remarques virulentes au religieux, quelques mois avant son suicide. Cette image, prise lors du baptême de l’enfant, cristallise les tensions entre les familles et alimente les spéculations sur d’éventuels secrets enfouis.

Malgré la garde à vue des Vedovini pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », aucun élément concret ne confirme leur implication. Leurs avocats dénoncent une « pression médiatique » exacerbée par la révélation de la photo. Les relations entre les proches d’Émile, désormais scrutées, soulèvent une question centrale : le drame familial a-t-il précipité le geste désespéré du père Gilliot ?

Les zones d’ombre et les questions sans réponse

Dix-huit mois après la mort d’Émile, l’enquête n’a toujours pas identifié de scénario clair : accident, homicide ou recel ? La randonneuse ayant découvert le crâne de l’enfant en juillet 2023 sort régulièrement du silence, exigeant « la vérité » pour la famille. Ses témoignages, tout comme les analyses des lieux, n’ont pour l’instant pas permis de faire avancer le dossier.

Malgré la pression croissante de l’opinion publique et des médias, la justice maintient son immobilisme. Les avocats des parties civiles dénoncent un « manque de transparence », tandis que les proches d’Émile attendent toujours des réponses. Entre tensions familiales, suicide inexpliqué et absence de preuves, l’affaire reste l’une des plus énigmatiques de la décennie.