Les grands-parents d’Émile en garde à vue : tensions et non-dits familiaux
La garde à vue des Vedovini en mars 2025, suivie de leur remise en liberté sans poursuites, jette une lumière crue sur les « fractures familiales » évoquées par des proches de l’enquête. Philippe Vedovini, grand-père d’Émile, maintient son « innocence totale » via son avocate, insistant sur « l’amour indéfectible » porté à l’enfant. Pourtant, les révélations de la mère du garçonnet, qui aurait exprimé des doutes sur ses propres parents, complexifient le tableau.
L’opération policière menée en Corse – incluant la perquisition de la maison d’un prêtre ayant baptisé Émile, retrouvé mort peu après – alimente les spéculations. « Les zones d’ombre persistent : pourquoi le crâne a-t-il séjourné à deux endroits distincts ? », interroge une source judiciaire. Ces éléments maintiennent les Vedovini sous surveillance étroite, bien qu’aucune preuve tangible ne les relie directement au drame.
La piste du tiers privilégiée : les indices scientifiques qui relancent l’enquête
Le procureur Jean-Luc Blanchon officialise désormais la piste criminelle, évoquant une « intervention d’un tiers » dans la mort d’Émile. Cette hypothèse s’appuie sur deux découvertes majeures : le crâne de l’enfant aurait séjourné dans deux endroits distincts, et les analyses ADN révèlent des transferts de matériel biologique non encore identifiés. « Cela suppose une manipulation intentionnelle du corps », insiste une source proche du dossier.
Les dernières technologies forensiques utilisées sur les ossements mettent en lumière des micro-particules métalliques, suggérant un « objet contondant de type outil ou arme artisanale ». Parallèlement, les enquêteurs reprennent les filatures discrètes dans le hameau, ciblant des « profils locaux ayant pu agir par vengeance ou intérêt ». Ces éléments transforment progressivement le mystère Émile Soleil en une enquête criminelle complexe, où chaque détail compte.
