Le mystère de la dernière promenade : entre balade et tragédie
Selon la version des grands-parents, Emile aurait disparu le matin du drame alors qu’ils préparaient une « balade en famille ». Le couple affirme avoir perdu de vue l’enfant « en quelques minutes », déclenchant des recherches massives. Cette narration, initialement compatible avec la piste accidentelle, est aujourd’hui contestée par les récentes saisies.
La découverte d’une jardinière près de la chapelle du Haut-Vernet, également saisie par les enquêteurs, relance l’hypothèse d’un « tiers impliqué ». Des témoins évoquent des allers-retours inhabituels de véhicules près du domicile ce jour-là. Les voisins, interrogés par la gendarmerie, confirment des tensions familiales non divulguées jusqu’ici.
Analyse de la remorque et prochaines étapes : ce que les experts cherchent
Les scientifiques du laboratoire de police technique examinent la remorque à cheval pour y détecter traces biologiques, empreintes ou résidus liés à la disparition d’Emile. Les analyses ciblent particulièrement les zones recouvertes de plastique, susceptibles d’avoir « préservé des indices » ou, au contraire, d’avoir servi à masquer une manipulation. Les résultats, attendus sous plusieurs semaines, détermineront la suite de l’enquête.
En parallèle, les téléphones et ordinateurs de la famille Vedovini sont passés au crible. Les gendarmes reconstituent aussi les déplacements de la remorque et de la voiture saisie depuis juillet 2023. Une source judiciaire précise : « Si la remorque est propre, l’enquête repartira de zéro. Mais si on y trouve du sang ou des cheveux d’Emile, ça change tout ». La saisie de la jardinière et des véhicules familiaux complète ce puzzle judiciaire.
