Mort d’Émile : la sœur du prêtre suicidé balance sur la famille, l’ultime révélation glaçante de sa lettre dévoilée

Julie K.
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La descente aux enfers du prêtre après le drame d’Émile

L’exclusion de Claude Gilliot de sa paroisse, suite à la diffusion de la photo controversée, marque le début d’une dégringolade psychologique. « Il ne pouvait plus faire la messe dans son village, ça l’empêchait de dormir », témoigne Claudine Vandenbroucke, décrivant un frère « rongé par le chagrin ». Le recteur de la chapelle aurait ordonné au prêtre de quitter les lieux, une décision vécue comme une trahison par l’homme d’Église.

Proches et collègues décrivent un changement radical chez celui qui était apprécié pour son dévouement. « Il répétait que sa mission n’avait plus de sens sans le lien avec les fidèles », confie un membre du diocèse. L’impossibilité de célébrer, combinée à la rupture avec les Soleil, aurait transformé « sa souffrance en désespoir incontrôlable », selon les termes d’un expert consulté par les enquêteurs.

Les zones d’ombre et les prochaines étapes de l’enquête

La lettre du père Gilliot, bien que centrée sur « l’amour » et « l’Évangile », ne mentionne pas explicitement l’affaire Émile. Des experts analysent si certains passages pourraient contenir des allusions cryptées au drame, tandis que le diocèse évite tout commentaire. « Rien ne prouve un lien direct entre son suicide et l’enquête », tempère un procureur, sans exclure des pressions morales indirectes.

Les enquêteurs se penchent sur les relations complexes entre la famille Soleil, le prêtre et la paroisse. Des analyses toxicologiques complètes du corps de Claude Gilliot et l’étude approfondie de ses communications sont en cours. « Nous exigeons la vérité, quelle qu’elle soit », lance un proche d’Émile, alors que les obsèques du religieux ont réuni une foule silencieuse le 24 mars.