Mort d’Émile : l’affaire qui bouleverse la France rebondit avec le suicide troublant du prêtre ayant baptisé l’enfant. Son geste interdit — la diffusion d’une photo privée de la famille — précipite sa chute et alimente les questions. Sa sœur brise le silence dans un témoignage glaçant : « Ça le rongeait… ». Les autorités jugent pourtant aucun lien avec l’enquête, laissant un mystère entier sur cette tragédie aux multiples zones d’ombre.
La disparition d’Émile et les découvertes récentes
Le 8 juillet 2023, Émile, deux ans et demi, disparaît dans le hameau isolé du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Malgré des recherches massives, aucune piste sérieuse n’émerge avant mars 2024 : une randonneuse découvre alors des ossements, identifiés par des analyses génétiques comme ceux de l’enfant.
En mars 2024, les enquêteurs saisissent une jardinière près de la chapelle du village, sans révéler son contenu. Les grands-parents maternels d’Émile, son oncle et sa tante sont placés en garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Perquisitions, saisie d’un véhicule et d’une remorque… Mais après 48 heures, aucune charge n’est retenue contre eux. Le mystère reste entier.
Le prêtre Claude Gilliot : un acteur clé dans l’ombre
Claude Gilliot, prêtre octogénaire, a baptisé Émile en 2020 et entretenait une relation privilégiée avec la famille. Ce lien se brise brutalement lorsqu’il transmet à la presse une photo intime de l’enfant avec ses parents. Un geste qui provoque son renvoi immédiat de la chapelle du Haut-Vernet par le recteur, suivi d’une mise à l’écart par l’évêque.
Sa sœur confie à Paris Match que cette exclusion le « rongeait », aggravé par l’interdiction de célébrer la messe dans son village. Le 15 mars 2024, trois jours après la découverte des ossements d’Émile, Claude Gilliot met fin à ses jours. Un suicide qui survient dans un contexte de pression extrême, sans lien officiel établi avec l’enquête.
Les confidences de la sœur du prêtre : un témoignage poignant
La sœur de Claude Gilliot lève le voile sur l’agonie silencieuse de son frère avant son suicide. « Ça le rongeait », révèle-t-elle à Paris Match, évoquant son isolement croissant après la perte de sa paroisse et la rupture avec la famille d’Émile. Privé de célébrer la messe dans son village, le prêtre aurait sombré dans un désespoir incontrôlable.
Ce témoignage met en lumière l’impact dévastateur de l’affaire Émile sur son entourage. Les dernières semaines de Claude Gilliot, marquées par l’absence d’explications sur son geste controversé, alimentent les interrogations. Sa sœur refuse pourtant d’établir un lien direct avec la mort de l’enfant, malgré les spéculations virales en ligne. Les autorités maintiennent, elles aussi, cette frontière.