Auditions des témoins et éléments techniques sous le sceau du secret
Les enquêteurs centrent leurs interrogatoires sur les liens familiaux et les contradictions dans les récits des proches d’Émile, tandis que les éléments techniques (téléphones, ADN, vêtements) restent confidentiels. Des nouveaux témoins sont entendus en parallèle des gardes à vue, notamment sur l’environnement familial et les déplacements autour de la disparition, mais aucun indice matériel n’est divulgué.
Une double stratégie se dessine : confronter les versions des quatre gardés à vue et recouper les déclarations externes. Magali Lamy, habitante du Vernet et auteure d’un livre sur l’affaire, confie à BFMTV : « L’enquête se poursuit, ils ne lâchent rien ». Malgré l’absence de preuves tangibles, la pression monte dans le village, où les habitants espèrent « enfin savoir », comme le souligne Gilles, un riverain : « La vérité nous fera très mal, mais il faut savoir ».
La tension palpable dans le village du Vernet
À La Bouilladisse et au Vernet, les habitants vivent au rythme des rebondissements judiciaires. José Morales, maire de la commune, insiste sur le caractère « sans histoire » de la famille Vedovini, tout en reconnaissant que l’affaire « a marqué la France entière ». Pourtant, les riverains oscillent entre incrédulité et angoisse, comme en témoigne un habitant : « Je suis un peu choqué. Ça m’étonne ».
Le hameau du Haut-Vernet, théâtre de la disparition d’Émile, reste sous étroite surveillance médiatique. Gilles, un résident, résume l’ambiance : « On attend la fin des gardes à vue. La vérité nous fera très mal, mais il faut savoir ». Alors que les auditions se poursuivent, le village tente de préserver son calme, malgré les rumeurs et les questions sans réponses qui hantent chaque discussion.
