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Mort d’Émile : Le grand-père, suspect numéro 1, balance J’espère qu’on ne s’intéressera pas trop à moi… – Son t-shirt sans traces humaines prouve que l’accident était impossible

Julie K.
6 Min de lecture

Médias et silence familial : les zones d’ombre persistent

La révélation de la déclaration du grand-père par Damien Delseny, journaliste de Quotidien, relance le débat sur les fuites dans l’enquête. Des internautes s’interrogent : pourquoi cette phrase équivoque n’a-t-elle pas filtré plus tôt ? Le traitement médiatique contraste avec le mutisme des proches, qui n’ont plus pris la parole publiquement depuis les obsèques d’Émile en janvier 2025.

L’absence de « déclaration commune » de la famille Vedovini intrigue. Certains observateurs pointent des tensions internes, tandis que des voisins du Haut-Vernet évoquent « une famille discrète, pas du genre à s’étaler ». Les avocats, eux, martèlent un discours unique : « La vérité scientifique triomphera », répète Me Pinelli, sans toutefois éluder les contradictions du dossier.

L’heure des choix pour la justice marseillaise

Les enquêteurs ont jusqu’à jeudi 27 mars 2025 pour décider du sort de Philippe Vedovini : libération sous contrôle ou mise en examen. Les « données téléphoniques » des proches et les empreintes sur les vêtements d’Émile pourraient trancher. Une source judiciaire évoque une « fenêtre temporelle critique » le jour de la disparition, combinée à la lésion crânienne qui invalide toute chronologie accidentelle.

Le délai de deux ans avant les inculpations interroge. Les avocats rappellent que « la famille était auditionnée en témoins jusqu’en 2024 ». Les gendarmes justifient ce laps de temps par l’attente des expertises ADN et le remaniement du dossier après la découverte du crâne. Un procureur marseillais souligne « des précédents dans la région » où des cold cases ont requis des années d’analyse. La pression monte à Marseille, où chaque minute compte désormais.