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Mort d’Émile : le grand-père toujours en garde à vue, sa femme brise le silence : Je n’attends rien de plus que…

Julie K.
7 Min de lecture

Mort d’Émile : le grand-père toujours en garde à vue, sa femme brise le silence
L’affaire Émile Soleil rebondit ce 26 mars 2025 alors que la garde à vue de Philippe Vedovini, grand-père maternel de l’enfant disparu en 2023, est prolongée pour homicide volontaire et recel de cadavre. « Je n’attends rien de plus que la vérité », confie son épouse Anne Vedovini, également placée en garde à vue avec deux de leurs enfants. Les enquêteurs de Marseille, qui ont perquisitionné leur domicile et saisi un Peugeot Boxer et une remorque à chevaux, s’appuient sur des écoutes révélant des tensions familiales. En parallèle, le passé du grand-père, témoin assisté dans une affaire de violences des années 1990, intrigue, même si aucun lien n’est encore établi.

La garde à vue prolongée du grand-père et la déclaration choc de sa femme

Philippe Vedovini, grand-père maternel d’Émile Soleil, reste en garde à vue depuis mardi pour homicide volontaire et recel de cadavre. Son avocate, Me Isabelle Colombani, confirme la prolongation de 24 heures : « Il répond avec calme et veut aider à établir la vérité ». Du côté de son épouse Anne Vedovini, également interrogée, Me Julien Pinelli souligne son engagement : « Elle continuera à collaborer aussi longtemps que nécessaire ».

Lors de son audition, Anne Vedovini livre une déclaration glaçante : « Je n’attends rien de plus que la vérité ». Placée en garde à vue avec son mari et deux de leurs enfants majeurs, elle maintient un silence troublant sur les circonstances de la disparition. Les enquêteurs se concentrent désormais sur les contradictions entre les versions familiales pour percer le mystère entourant la mort de l’enfant, dont la découverte des ossements en mars 2024 avait relancé l’enquête.

Perquisitions et indices matériels : le véhicule et la remorque sous surveillance

Lors de la perquisition menée mardi au domicile des Vedovini à La Bouilladisse, les gendarmes ont saisi un Peugeot Boxer appartenant au grand-père et une remorque à chevaux. Ces éléments, jugés cruciaux par les enquêteurs, sont actuellement analysés par les techniciens en identification criminelle de Marseille. L’objectif : déterminer s’ils ont servi au transport ou à la dissimulation du corps d’Émile, dont les ossements ont été retrouvés à 2 km du hameau du Haut-Vernet en mars 2024.

Les experts recherchent notamment des traces biologiques ou des résidus de terre correspondant au lieu de découverte des restes de l’enfant. « Ces véhicules peuvent permettre de reconstituer une partie du puzzle », confie une source proche du dossier. Les enquêteurs croisent ces analyses avec les données GPS et les relevés téléphoniques des suspects pour établir une chronologie précise des faits.

Retour sur la chronologie du drame : d’une disparition mystérieuse à une enquête explosive

Le 8 juillet 2023, Émile Soleil, âgé de deux ans et demi, disparaît alors qu’il passe l’été chez ses grands-parents au hameau isolé du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Pendant neuf mois, les recherches restent infructueuses, jusqu’à la découverte de ses ossements en mars 2024 par une promeneuse, à 2 km du lieu de sa disparition. Cette macabre trouvaille relance l’enquête, conduisant aux interpellations des Vedovini ce mardi 25 mars 2025.

Les écoutes téléphoniques ont joué un rôle décisif : elles révèlent des tensions persistantes entre les parents d’Émile et ses grands-parents maternels. Ces enregistrements, couplés à l’analyse des déplacements des suspects, permettent aux gendarmes d’établir un lien entre les dissensions familiales et les circonstances obscures de la mort de l’enfant.

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