Les théories des enquêteurs : accident, meurtre ou vengeance ciblée ?
Les autorités explorent trois pistes majeures : un accident suivi d’une dissimulation, un homicide prémédité ou une vengeance liée au passé trouble de la famille. Colomban et Marie Soleil, interrogés dans Familles Chrétiennes, balaient l’idée de « représailles politiques », malgré leur appartenance au Bastion Social. Pourtant, l’enquête révèle que « leurs engagements auraient pu susciter des rancœurs », selon les journalistes.
Les stigmates anatomiques sur le crâne d’Émile penchent vers une intervention humaine, mais les circonstances restent floues. « A-t-on volontairement porté atteinte à l’enfant ? Impossible à dire », admet une source proche du dossier. Le documentaire W9 souligne cette ambigüité, évoquant aussi l’incendie criminel historique et les dettes familiales non soldées, comme clés potentielles du drame.
« La pièce de la monnaie rendue, c’est Émile » : le mystère persistant
Cette phrase énigmatique, prononcée par un proche du dossier, résume les non-dits familiaux qui entourent l’affaire. « La pièce de la monnaie… », évoquerait-elle un règlement de comptes symbolique lié à l’incendie du Boulard ou aux dettes de l’arrière-grand-père ? Le documentaire W9 souligne que plusieurs témoins locaux « voient un lien » entre ces événements, malgré le déni officiel.
Les analyses ADN sur les ossements et les pressions médiatiques maintiennent la famille Soleil sous surveillance. « Nous continuons à implorer le Seigneur », répètent Colomban et Marie, tandis que les enquêteurs peinent à démêler le vrai du faux. Deux ans après le drame, l’ombre d’une vengeance plane toujours sur le Haut-Vernet, laissant une communauté entière dans l’attente de réponses.