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Mort d’Émile : Les écoutes des grands-parents révèlent des propos qui déchirent la famille : Ils ont osé…

Julie K.
6 Min de lecture

Mort d’Émile : un rebondissement judiciaire met le feu aux rumeurs. Quatre membres de la famille Vedovini, dont les grands-parents maternels, sont placés en garde à vue depuis le 25 mars 2025 pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Les écoutes téléphoniques orchestrées par les enquêteurs auraient mis au jour des conflits insoupçonnés entre les parents du petit garçon et ses aïeux, présents lors de sa disparition en juillet 2023 dans le hameau isolé du Haut-Vernet. Une affaire familiale qui bascule en drame national.

Les grands-parents en garde à vue : un tournant dans l’enquête

Philippe et Anne Vedovini, grands-parents maternels d’Émile, font partie des quatre membres de la famille interpellés le 25 mars 2025. Le parquet d’Aix-en-Provence les vise pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre », des qualifications lourdes confirmées par le procureur Jean-Luc Blanchon. Leur avocate, Isabelle Colombani, restée sobre face à la presse, déclare à l’AFP : « Je n’ai aucun commentaire à faire, je viens de l’apprendre. »

Alors que la famille affichait jusque-là une unité de façade, les écoutes téléphoniques dévoilent des tensions latentes entre les parents du garçonnet et ses aïeux. Une situation d’autant plus explosive que le grand-père était seul avec Émile le 8 juillet 2023, jour de sa disparition à 1 200 mètres d’altitude dans le hameau du Haut-Vernet. Les enquêteurs soupçonnent désormais un « front commun » familial ébranlé par des révélations contradictoires.

Les dissensions familiales révélées par les écoutes

Les interceptions téléphoniques menées sur plusieurs mois dévoilent un climat de défiance entre les parents d’Émile et ses grands-parents. Les enquêteurs auraient capté des « échanges tendus » autour de la gestion de l’affaire, évoquant des divergences stratégiques et des non-dits. Le Parisien révèle que ces conversations contredisent l’image d’une famille unie, soigneusement entretenue depuis 2023.

Au cœur des suspicions : le rôle central du grand-père, seul avec l’enfant lors de sa disparition. Les enquêteurs cherchent à déterminer s’il a dissimulé des éléments ou subi des pressions. « Ces écoutes servent à confronter les versions et percer le mur du silence », souligne une source proche du dossier. Une hypothèse de séquestration volontaire, suivie d’un accident, est également explorée, alimentant les spéculations sur une protection familiale organisée.

Le dispositif d’écoutes : un outil clé pour les enquêteurs

Les enquêteurs ont activé un système d’interceptions téléphoniques discret sur les lignes des Vedovini durant plusieurs mois, une méthode fréquente en cas de « zones d’ombre persistantes ». Ce dispositif technique, autorisé par la justice, vise à recouper les déclarations et déceler d’éventuelles contradictions dans les versions familiales. Le Haut-Vernet, théâtre de la disparition, reste un élément central : son isolement géographique complique la reconstitution des faits.

Absents le 8 juillet 2023, les parents d’Émile n’ont pas été mis sur écoute, selon une source judiciaire. Les écoutes se concentrent sur les neuf enfants majeurs des grands-parents et leurs échanges avec ces derniers. Ces enregistrements alimentent désormais les « opérations criminalistiques » annoncées par le parquet, incluant des perquisitions et des analyses forensiques pour relier les propos aux indices matériels.