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Mort d’Émile : les enfants témoins de l’arrestation des grands-parents exfiltrés en voiture aux vitres fumées… Ils devront

Julie K.
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La piste de la jardinière et le van à chevaux : nouvelles pièces du puzzle

L’enquête avance grâce à la saisie d’une jardinière imposante, analysée après la réception d’un courrier anonyme adressé à la « cellule Émile ». Les experts y ont détecté des traces de sang via le réactif Bluestar, sans confirmer encore un lien direct avec la mort du garçonnet. Cette piste, indépendante des interpellations du 25 mars, reste en cours d’examen.

Le van à chevaux du grand-père maternel, saisi quelques jours avant les gardes à vue, subit aussi des expertises techniques. Les enquêteurs cherchent à déterminer s’il a pu servir au transport d’éléments liés à l’affaire. Selon une source judiciaire, ces indices s’ajoutent aux écoutes téléphoniques qui avaient déjà relancé l’enquête en février 2025, sans pour autant éclaircir le mystère de la disparition d’Émile.

La fratrie Vedovini sous pression : entre secrets de famille et enquête judiciaire

Avec dix enfants, dont la maman d’Émile en position d’aînée, la famille Vedovini attire l’attention sur ses dynamiques internes. Des proches évoquent des « tensions anciennes » autour de l’éducation des plus jeunes, certains membres du clan ayant déjà été entendus dans des affaires annexes. Le suicide du prêtre ayant baptisé Émile, survenu en 2024, ajoute une dimension dramatique : il avait laissé une lettre jamais rendue publique.

L’enquête judiciaire, en révélant les saisies du van et de la jardinière, expose peu à peu les rouages d’un système familial scruté. Les voisins du Haut-Vernet décrivent une communauté « fermée », tandis que les avocats dénoncent une médiatisation excessive. Alors que les obsèques d’Émile, organisées en février 2025, avaient semblé tourner une page, l’arrestation des grands-parents ravive les plaies d’une affaire loin d’être classée.