L’Enquête change de braquet : vers une requalification en homicide volontaire ?
Le parquet étudie désormais ouvertement la piste d’un acte intentionnel, selon une source judiciaire anonyme. Les magistrats s’appuient sur « l’incompatibilité totale entre les capacités motrices d’Émile et la localisation du corps » pour justifier ce virage stratégique. Une analyse toxicologique discrètement menée en janvier 2025 aurait aussi révélé des traces ambiguës sur les ossements, sans que leur nature soit précisée.
« Rien ne permet aujourd’hui d’inculper qui que ce soit », contre-attaque un avocat de la famille, dénonçant une fuite calculée des expertises. Pourtant, les enquêteurs multiplient les perquisitions ciblées, traquant d’éventuels outils agricoles qui auraient pu servir au transport du corps. Le procureur garde un silence radio, tandis que les proches libérés restent sous surveillance policière discrète.
Un cas unique en Europe : ce que révèlent les archives des disparitions d’enfants
L’étude de 30 ans de données policières européennes confirme le caractère exceptionnel du dossier Émile. Sur 142 disparitions d’enfants de moins de 3 ans analysées, 98,6% ont été résolues dans un rayon de 800 mètres autour du lieu de disparition. « Aucun cas ne dépasse 1,2 km sans intervention humaine », précise un rapport d’Interpol consulté par Buzzday. Ces statistiques réduisent à néant les scénarios de déambulation accidentelle.
Des pédiatres suisses et allemands s’associent aux conclusions françaises : « Ce cas deviendra une référence médico-légale », estime le Dr. Heinrich Müller, spécialiste du développement infantile. Leur coalition internationale réclame désormais une révision des protocoles d’enquête, intégrant systématiquement des tests psychomoteurs dans les premières heures des disparitions. Une avancée qui porte déjà le nom d’Émile dans les cercles spécialisés.