Mort d’Émile : les traces de sang dans la jardinière font basculer l’enquête – Les grands-parents en garde à vue avouent On ne pensait pas que…

Julie K.
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Les zones d’ombre persistantes : Ce que les enquêteurs cherchent encore à établir

Malgré les avancées, la chronologie précise des événements du 8 juillet 2023 reste fragmentaire. Les enquêteurs tentent de reconstituer l’heure exacte à laquelle Émile a été vu pour la dernière fois, et le délai entre sa disparition et l’alerte donnée aux autorités. Les relevés téléphoniques des suspects et les témoignages des voisins sur leurs allers-retours autour de la chapelle, entre 17h et 18h ce jour-là, font l’objet d’une analyse minutieuse.

L’attente des résultats ADN sur les résidus prélevés dans la jardinière paralyse partiellement l’enquête. Les analyses en laboratoire à Marseille doivent « confirmer ou infirmer l’origine humaine des traces », selon le procureur. Ce délai technique, estimé à 24 à 72 heures, conditionne la suite des auditions. Sans cette preuve irréfutable, la qualification d’homicide volontaire pourrait être remise en cause.

L’émotion nationale relancée : Entre espoir de vérité et stupeur

Les réactions fusent après les interpellations des proches d’Émile. « Nous demandons à la justice de faire toute la lumière », déclare l’un des avocats des grands-parents, sous couvert d’anonymat. Le procureur d’Aix-en-Provence, lui, maintient un « principe de précaution », rappelant que « la présomption d’innocence reste entière » malgré la gravité des charges.

Depuis juillet 2023, l’affaire a suscité une mobilisation citoyenne inédite, avec des rassemblements annuels au Haut-Vernet. Les réseaux sociaux voient resurgir le hashtag #JusticePourÉmile, tandis que des médias nationaux retransmettent en direct chaque rebondissement. La pression de l’opinion publique, combinée aux attentes des enquêteurs, cristallise désormais l’espoir d’une « vérité à portée de main », selon les termes du procureur.