Un passé violent qui resurgit
Philippe Vedovini n’en est pas à son premier fait d’armes familial. Le journaliste Michel Mary révèle que le grand-père d’Émile a déjà fait preuve de « violences envers ses enfants », sans que ces antécédents n’aient été médiatisés auparavant. Des proches confirment ces accusations, évoquant un climat tendu de longue date, mais précisent que « ça reste une ombre au tableau » de l’enquête actuelle.
Si aucun lien direct n’est établi entre ce passé et la mort d’Émile, ces éléments alimentent les spéculations. « Quand on sait qu’il y a eu des gardes à vue et des conflits autour de l’enfant, tout devient sujet à interprétation », analyse une source proche du dossier. Les avocats de la famille rappellent cependant qu’aucune charge n’a été retenue contre Philippe Vedovini à ce stade, et que la présomption d’innocence prévaut.
L’enquête policière dans l’impasse ?
Neuf mois après la découverte du corps d’Émile, les enquêteurs explorent toujours trois pistes : « un drame familial, un accident ou un enlèvement ». Les analyses ADN et les relevés téléphoniques restent scrutés, tandis que la libération des proches après leur garde à vue montre l’absence de preuves tangibles pour l’heure.
Les avocats de la famille rappellent que « rien ne permet de conclure à une implication » des membres mis en cause. Pourtant, les médias s’acharnent sur les tensions familiales, reléguant au second plan les autres hypothèses. « C’est une enquête complexe, il faut éviter les raccourcis », tempère un procureur, alors que le dossier reste officiellement non élucidé.