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Mort d’Émile : un an après la découverte du crâne, la randonneuse brise le silence : Je veux qu’on retrouve cette personne…

Julie K.
7 Min de lecture

31 mars 2025 – Un an jour pour jour après la découverte du crâne d’Émile dans les Alpes-de-Haute-Provence, la randonneuse à l’origine de la macabre trouvaille brise son silence sur BFMTV. « Je veux qu’on retrouve cette personne… », lance-t-elle, exigeant la vérité sur la mort du petit garçon de 2 ans et demi. Alors que l’enquête connaît des rebondissements avec les récentes gardes à vue de membres de la famille, le procureur Jean-Luc Blanchon évoque désormais des « stigmates évocateurs d’un traumatisme facial violent » et un déplacement post-mortem des ossements. Les parents d’Émile, toujours en quête de réponses, avaient adressé un message poignant à la découvreuse en 2024.

La randonneuse rompt un an de silence : « Je veux qu’on retrouve cette personne… »

30 mars 2024Une randonneuse anonyme découvre le crâne d’Émile près du hameau du Haut-Vernet, mettant fin à neuf mois de recherches vaines. Exactement un an après, visage dissimulé sur BFMTV, elle sort de l’ombre : « Je veux qu’on retrouve la vilaine personne qui a fait ça. Sans vérité, on n’est rien », déclare-t-elle, saluant le travail des enquêteurs et de la justice.

Mars 2025 – Alors que l’enquête rebondit avec les récentes interpellations de membres de la famille, son témoignage relance l’émotion autour du dossier. « Bravo les policiers, la science », insiste-t-elle, soulignant l’importance des analyses médico-légales ayant révélé un « traumatisme facial violent ». Ses mots font écho à ceux des parents d’Émile, qui lui avaient adressé un message de soutien en 2024.

Enquête sur Émile : les interpellations explosives de la famille

25 mars 2025Les gendarmes interpellent les grands-parents maternels d’Émile, ainsi que son oncle et sa tante, dans le cadre d’une garde à vue pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Placés en détention à l’aube, les quatre membres de la famille sont relâchés 48 heures plus tard, faute de preuves suffisantes. « L’hypothèse d’un tiers impliqué est plus que jamais envisagée », précise le procureur Jean-Luc Blanchon lors d’une conférence de presse.

26 mars 2025 – Les déclarations du magistrat s’appuient sur les analyses du crâne, révélant « des stigmates évocateurs d’un traumatisme facial violent ». Il confirme aussi que les ossements ont été déplacés post-mortem, invalidant la thèse d’une mort accidentelle. « Le corps ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés en forêt », insiste-t-il, sans préciser l’identité des éventuels complices.

Traumatisme facial et ossements déplacés : les révélations médico-légales

Mars 2025Les analyses du crâne d’Émile confirment « des stigmates évocateurs d’un traumatisme facial violent », selon le procureur Jean-Luc Blanchon. Ces conclusions médico-judiciaires, présentées le 27 mars, écartent définitivement l’hypothèse d’une mort naturelle et orientent l’enquête vers un acte de violence extrême.

30 mars 2024 – Les expertises révèlent aussi que les ossements ont été « transportés et déposés peu avant leur découverte » par la randonneuse. « Le corps ne s’est pas décomposé dans les vêtements retrouvés en forêt », précise le magistrat, confirmant une manipulation post-mortem. Ces éléments renforcent l’idée d’une mise en scène macabre pour brouiller les pistes.

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