Le cri du cœur des grands-parents : « Nous ne pouvons plus vivre sans réponse »
Les obsèques d’Émile le 8 février 2025, dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, n’ont pas apaisé la détresse familiale. « Nous ne pouvons plus vivre sans réponse », lancent les grands-parents, dont la déclaration publique fait écho à un combat médiatique pour maintenir l’affaire sous les projecteurs. Leur appel déchirant, relayé par la presse nationale, met en lumière leur refus de tourner la page sans connaître « la vérité sur les dernières heures d’Émile ».
Cette quête se heurte à des tensions autour du lieu d’inhumation. Alors que les parents souhaitaient initialement enterrer l’enfant au Haut-Vernet, le choix final de la basilique varoise divise. Un proche de la famille, sous couvert d’anonymat, confie : « Ils veulent que chaque pierre raconte son histoire, même si ça ravive la douleur ». Une démarche qui cristallise l’attention sur les zones d’ombre persistantes du drame.
Les zones d’ombre qui persistent malgré l’avancée de l’enquête
Malgré la confirmation d’une intervention humaine probable, l’absence de profil criminel identifié laisse les enquêteurs dans l’impasse. Les contradictions entre la piste accidentelle initiale – chute ou égarement – et l’hypothèse d’un crime d’opportunité nourrissent les interrogations. « Comment un acte aussi grave n’aurait-il laissé aucune trace évidente avant 2025 ? », s’interrogent des sources proches du dossier, pointant le manque de témoignages clés.
Le silence obstiné du procureur, évoqué par Valentin Doyen, alimente les rumeurs sur d’éventuelles complicités locales ou des erreurs judiciaires passées. Les habitants du Haut-Vernet, interrogés sous anonymat, évoquent des « tensions persistantes » depuis 2023, tandis que les experts soulignent le risque de cold case si les nouvelles expertises ADN n’apportent pas de rupture. Malgré les déclarations rassurantes, l’ombre d’un second drame – celui de l’impunité – plane sur l’affaire.