Mort du petit Émile : l’affaire connaît un rebondissement sans précédent alors que l’arrière-grand-père rompt enfin le silence face aux soupçons pesant sur la famille. Alors que les grands-parents maternels ont été placés en garde à vue puis relâchés, une révélation glaçante sur le passé violent du grand-père ébranle l’enquête. Entre déclarations choc du patriarche (« Ils ne vont pas avouer… »), tensions familiales et doutes persistants, le dossier reste ouvert malgré l’insuffisance de preuves soulignée par le parquet.
L’arrière-grand-père rompt l’omerta : André Vedovini réagit enfin aux accusations
André Vedovini, arrière-grand-père d’Émile, brise un silence de dix-huit mois dans La Tribune Dimanche pour dénoncer les soupçons visant sa famille. « Ils ne vont quand même pas avouer, ils n’ont rien fait », lance-t-il avec colère, réfutant catégoriquement toute implication des Vedovini dans la mort de l’enfant. Son intervention intervient quarante-huit heures après la libération des grands-parents maternels, placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre.
Le patriarche de 87 ans fustige l’emballement médiatique et judiciaire autour du drame. « On n’arrive à rien », assène-t-il, assurant que les mis en cause ont « répondu aux questions » des enquêteurs. Sans évoquer directement les révélations sur le passé de son petit-fils Philippe, il clame son absolue conviction de l’innocence du clan familial, malgré les zones d’ombre persistantes de l’enquête.
L’enquête prend un tournant inédit : retour sur les 48 heures explosives en garde à vue
Le 25 mars 2025, quatre membres de la famille Vedovini sont placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort d’Émile. Parmi eux, Philippe Vedovini, le grand-père maternel de l’enfant, est interrogé sur d’éventuels faits d’« homicide volontaire » et de « recel de cadavre ». Après deux jours de perquisitions et d’auditions, le parquet d’Aix-en-Provence ordonne leur libération, estimant les preuves « insuffisantes pour une mise en examen ».
Les enquêteurs se concentrent désormais sur le profil troublant de Philippe Vedovini, kinésithérapeute de 58 ans. Des écoutes et témoignages révèlent un passé marqué par la violence envers ses propres enfants, selon BFMTV. Un élément qui corrobore les révélations glaçantes sur son tempérament autoritaire, potentiellement lié aux circonstances de la disparition du petit Émile en juillet 2023.
Le passé violent du grand-père maternel refait surface
Les enquêteurs mettent en lumière des antécédents inquiétants concernant Philippe Vedovini. Selon des témoignages familiaux et des écoutes téléphoniques révélés par BFMTV, le grand-père d’Émile aurait exercé une violence répétée envers ses enfants durant leur jeunesse. Ces éléments, qualifiés de « glaçants » par les sources proches du dossier, alimentent les suspicions autour de son implication potentielle.
La justice examine désormais si ces comportements passés pourraient éclairer les circonstances de la mort du garçonnet. Bien qu’aucun lien direct n’ait encore été établi, ces révélations renforcent les interrogations sur le climat familial. Le parquet précise toutefois qu’« aucune charge suffisante » ne permet à ce stade de poursuivre les proches d’Émile.
*La suite de l’article sur la page suivante*