La piste criminelle privilégiée et les interrogations sur les mobiles
Le procureur Jean-Luc Blachon affirme que « l’intervention d’une tierce personne » est désormais au cœur de l’enquête, même si la distinction entre accident et acte volontaire reste à clarifier. Une source policière confirme à BFM DICI : « Qu’il y ait un auteur ne fait quasiment plus aucun doute », appuyant cette thèse sur les traces de violence identifiées.
Les enquêteurs explorent l’hypothèse d’un drame familial, nourrie par les révélations sur les « méthodes éducatives radicales » des Vedovini. Les propos de l’oncle adolescent — « Ça devait arriver » — et les antécédents de fessées « violentes » infligées par le grand-père alimentent les spéculations. Cependant, aucun lien direct n’est encore établi entre ces éléments et la mort d’Émile.
L’impact médiatique et les questions en suspens
Le documentaire BFMTV et les révélations dans « C à vous » relancent le débat sur l’opacité familiale. Les internautes s’interrogent massivement sur les contradictions entre le portrait d’Émile « joyeux » et les propos de son oncle — « intenable » —, certains évoquant un « silence organisé ».
Les prochaines étapes judiciaires incluent des analyses ADN complémentaires et de possibles reconstitutions. La communauté du Haut-Vernet, marquée par cette affaire, attend toujours des réponses sur les 7 heures manquantes entre la sieste et la disparition. Le procureur promet « une enquête minutieuse » pour reconstituer les faits, tandis que les avocats de la famille maintiennent leur demande de « respect de la présomption d’innocence ».
