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Mort en 1901, Myers lève le voile sur les 7 niveaux de l’au-delà : « Personne n’avait imaginé ce qui se passe vraiment… »

Julie K.
6 Min de lecture

Un homme mort en 1901 détient-il la clé de l’au-delà ? Plus d’un siècle après sa disparition, le témoignage posthume de Myers sur sept étapes mystérieuses défie toujours nos certitudes. Loin des anges et des flammes de l’enfer, son récit décrit un périple spirituel où chaque niveau révèle une vérité troublante sur la condition humaine. Entre sas de repos énigmatiques et flammes purificatrices, cette vision bouleverse les croyances traditionnelles sans répondre à la question essentielle : et si la mort n’était que le premier pas ?

1901-2025 : Le témoignage posthume qui défie la science

Un récit venu d’outre-tombe résiste au temps depuis 124 ans. Myers, décédé en 1901, décrit dans des écrits énigmatiques sept niveaux de conscience traversés après la mort. Sa vision révolutionnaire transforme l’au-delà en un « escalier céleste » évolutif, où l’âme progresse étape par étape.

Contrairement aux représentations religieuses classiques, aucun jugement divin ni paradis statique ne figurent dans ce périple. Le premier niveau démarre sur Terre, qualifié de « premier avion spirituel » dans les notes de Myers. Un lieu d’apprentissage où l’âme se détache progressivement du matériel, comme une chrysalide qui se prépare à s’envoler.

Cette théorie atypique mêle métaphores architecturales et réflexions existentielles. « La vie terrestre n’est que la marche initiale d’un voyage bien plus complexe », suggère le mystique. Une approche qui interroge autant les croyants que les scientifiques, balayant les imaginaires traditionnels du ciel et de l’enfer.

Hadès, copies terrestres et zones d’ombre : les étapes surprenantes

Le voyage spirituel prend une tournure inattendue dès le deuxième niveau. Hadès, contrairement à son homonyme mythologique, se révèle être un sas de repos paisible bordé d’ombres apaisantes. Myers y aurait séjourné après son décès en Italie, décrivant un « silence régénérant » propice à la préparation des étapes suivantes.

La surprise arrive au troisième niveau : une réplique déformée de la Terre où les âmes égoïstes se retrouvent piégées dans des espaces sans lumière ni enfants. « Ce n’est pas une punition imposée, mais un reflet de l’état intérieur », précise le récit. Une mécanique implacable où chacun subit les conséquences de ses choix terrestres, avec une issue possible : la capacité à changer.

Le temps varie étrangement selon les individus. Les enfants traverseraient Hadès en un clin d’œil, quand Myers lui-même y serait resté plus longtemps. Une disparité qui interroge sur la nature subjective de l’expérience post-mortem.

Feu purificateur et fusion lumineuse : la métamorphose mystique

Le quatrième niveau marque un tournant radical. Myers y découvre des couleurs inconnues et des sensations nouvelles, une réalité « moins humaine et plus spirituelle ». Cette étape rompt brutalement avec les mondes précédents, offrant à l’âme une perception élargie de l’existence.

Vient ensuite le plan de la flamme, cinquième étape du voyage. L’âme y « brûle symboliquement ses dernières attaches terrestres », selon la métaphore de Myers. Un processus comparé à un feu de cheminée purificateur, décrit comme indolore mais profondément libérateur.

Le sixième niveau reste partiellement mystérieux. Myers n’y aurait pas accédé, mais rapporte des témoignages d’âmes devenues pensée pure, fusionnant avec ce que certains nomment « l’esprit du Créateur ». Une dissolution totale de l’individualité humaine, où la conscience se fond dans une lumière éternelle.

Enfer auto-créé, paradis évolutif : et si l’éternité s’apprenait ?

Le septième niveau pulvérise toutes les représentations religieuses. Aucun trône céleste, ni Dieu anthropomorphique : seulement une proximité indicible avec le Divin. Myers insiste sur « l’absence de récompense ou de punition », remplacées par une élévation spirituelle progressive.

Cette vision redéfinit radicalement les concepts d’enfer et de paradis. L’enfer devient un état intérieur généré par l’âme elle-même, selon les écrits. Le paradis se mue en école permanente où chaque niveau correspond à un degré de maturité spirituelle.

« Le voyage ne s’achève jamais vraiment », suggère la théorie. Une perspective où la mort ne serait qu’un nouveau commencement, et l’au-delà un processus infini d’apprentissage. Une hypothèse qui transforme la quête spirituelle en marathon cosmique plutôt qu’en jugement dernier.