Le mutisme de Nagui alimente les spéculations
48h après la polémique, ni l’animateur ni France Télévisions n’ont réagi officiellement. Un contraste frappant avec le faux bug technique du 1ᵉʳ avril 2019, où Nagui avait lui-même « piraté » l’antenne en imitant une panne générale, déclenchant l’hilarité générale.
Des sources internes évoquent « une volonté de ne pas attiser le feu » côté production. Pourtant, les experts médias soulignent le risque : l’absence d’explications laisse le champ libre aux théories farfelues. Certains tweets affirment même que « l’émission était en réalité pilotée par un candidat caché », hypothèse démentie par les enregistrements studios.
Un bilan contrasté pour l’audace télévisuelle
L’épisode génère un +7% de parts de marché grâce à la curiosité des viewers, mais enregistre -23% de satisfaction sur l’appli Molotov. Un paradoxe qui souligne l’écart entre l’attrait de la nouveauté et le respect des codes attendus. La performance de Natacha (13 victoires) passe au second plan derrière la polémique.
Le sociologue des médias Marc Lavigne décrypte : « Les hybridations format-public exigent un contrat clair. Là, le spectateur s’est senti exclu du jeu, comme devant une private joke ». Une mise en garde qui résonne avec le précédent réussi de 2019, où le public était complice de la farce.
