
Portrait D’un Praticien Fragilisé Face À La Justice
Derrière les accusations se dessine un homme vulnérable. Ce médecin de 62 ans, à l’allure frêle, flotte dans son blouson beige trop large. Il a ôté son chapeau en pénétrant dans l’enceinte judiciaire. Ses gestes trahissent un malaise profond, celui d’un praticien habitué au feutré de son cabinet médical qui découvre la solennité implacable d’un tribunal.
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La grande salle correctionnelle du tribunal judiciaire de Nantes lui sert désormais de salle d’attente. Un environnement hostile où chaque regard pèse sur ses épaules affaissées. Le contraste est saisissant entre l’homme qui recevait ses patients dans l’intimité du colloque singulier et cet accusé exposé aux regards de la justice.
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L’assistance témoigne de la gravité institutionnelle de l’affaire. Le président du conseil de l’ordre des médecins de Loire-Atlantique a fait le déplacement, accompagné d’une représentante de la CPAM et de nombreux avocats. Leur présence silencieuse pèse sur l’atmosphère. Ces instances, qui régulent et contrôlent l’exercice médical, sont venues constater la chute d’un des leurs.
L’image de ce soignant déchu interroge. Comment ce médecin, jadis investi d’une mission de guérison, s’est-il retrouvé dans le box des accusés ? Les réponses émergent progressivement des débats, révélant un parcours semé d’isolement et de dérives.
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