Une Reconstitution Minutieuse Au Service Du Réalisme
Cette exigence d’authenticité pousse Stefano Sollima à des choix radicaux pour son tournage. Presque entièrement filmée du crépuscule à l’aube, la série de quatre épisodes plonge spectateurs et équipe dans l’obscurité qui a servi de décor aux crimes. Florence et la périphérie de Rome deviennent les théâtres d’une reconstitution obsessionnelle.
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Les conditions de tournage frôlent l’extrême. Des températures extrêmement basses accompagnent chaque nuit de travail, créant naturellement cette ambiance glaciale qui colle à la peau des personnages. Pas de compromis sur le réalisme : chaque détail compte pour restituer l’atmosphere mortifère qui a régné sur l’Italie pendant dix-sept ans.
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Le réalisateur de « Gomorra » impose des reconstitutions « au millimètre près » des scènes de crime. Chaque élément visuel, chaque angle de caméra, chaque éclairage participe à cette quête de vérité cinématographique. L’objectif : faire ressentir au spectateur la terreur authentique qui a saisi la population italienne.
Cette minutie technique sert un projet plus vaste. La bande-annonce révèle déjà cette tension terrifiante qui émane de chaque image, cette ambiance mortifère qui transforme les lieux ordinaires en décors d’épouvante. Un travail d’orfèvre pour traduire l’impact psychologique qu’a eu cette affaire sur toute une société.
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