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Netflix : Les derniers jours pour découvrir le thriller de Guillaume Canet inspiré d’une troublante histoire vraie

Angelique S.
4 Min de lecture

Les amateurs de thrillers psychologiques devront faire vite ! Le film « La prochaine fois je viserai le cœur » s’apprête à quitter le catalogue Netflix le 14 mars prochain. Cette œuvre captivante de 2014, portée par l’interprétation magistrale de Guillaume Canet, mérite toute votre attention avant son retrait de la plateforme.

Alors que Netflix continue de renouveler son catalogue et que les spectateurs attendent avec impatience l’arrivée de « La Résidence » le 20 mars, ce thriller glaçant inspiré d’une histoire vraie s’impose comme un incontournable du cinéma français. Plus qu’un simple film policier, il nous plonge dans les méandres d’une affaire criminelle qui a marqué la fin des années 1970.

Une histoire vraie qui défie l’entendement

Le film s’inspire de l’histoire troublante d’Alain Lamare, un gendarme de l’Oise qui a terrorisé toute une région en menant une double vie macabre. Participant activement aux enquêtes sur ses propres crimes, il incarne l’une des affaires les plus dérangeantes de l’histoire criminelle française.


L’affaire Alain Lamare en bref
L’affaire se déroule à la fin des années 1970 dans l’Oise. Alain Lamare, gendarme en service, commet une série de meurtres tout en participant aux enquêtes destinées à le retrouver. Cette dualité glaçante en fait l’une des affaires criminelles les plus singulières de l’histoire judiciaire française.

La vision audacieuse de Cédric Anger

Le réalisateur Cédric Anger a fait le choix radical de raconter cette histoire du point de vue du tueur, s’éloignant délibérément des conventions du genre policier. « Je ne voulais pas faire un film de traque« , explique-t-il, préférant explorer les errances et le comportement de son protagoniste plutôt que de suivre les enquêteurs.

Cette approche singulière refuse catégoriquement d’expliquer ou de justifier les actes du tueur. Pour le cinéaste, l’incompréhension fait partie intégrante du récit : « Il n’y a pas d’explication à ses actes et la justice a été incapable d’en donner une ». Le mystère reste entier, renforçant ainsi la dimension glaçante du film.

Un titre qui résonne avec l’horreur du réel

Le titre du film n’est pas le fruit du hasard, mais reprend les propres mots du tueur. Cette phrase terrible, « La prochaine fois je viserai le cœur« , était sa signature macabre, prononcée lors de ses crimes et inscrite dans ses lettres de menaces.


La genèse du titre
Cette phrase terrifiante faisait suite aux « échecs » du tueur qui, ne regardant jamais où il tirait, touchait ses victimes au ventre ou aux jambes. Cette « promesse » sinistre est devenue le symbole de sa folie meurtrière.

Cette œuvre, disponible encore quelques jours sur Netflix, reste un exemple saisissant de la capacité du cinéma français à traiter des sujets difficiles avec justesse et profondeur. La performance de Guillaume Canet, saluée par la critique, donne vie à ce personnage complexe et dérangeant, créant un malaise qui persiste bien après le visionnage.