4. Costumes, bals et secrets : les coulisses de la reconstitution historique par les créatrices Gema R. Neira et María José Rustarazo
Gema R. Neira et María José Rustarazo ont mobilisé 30 000 costumes et 40 décors pour plonger les spectateurs dans le Madrid des années 1880. Les robes à crinoline, corsets et chapeaux à plumes ont été conçus à partir d’archives espagnoles, avec l’aide de « 12 historiens spécialistes du XIXe siècle ». Un détail révélé dans le making-of : « Les broderies des gants reflètent le statut social de chaque personnage ».
Les bals, tournés dans le palais de Liria à Madrid, servent de révélateurs aux tensions sociales. Contrairement à Bridgerton, où ces scènes célèbrent la séduction, De parfaites demoiselles y expose les non-dits familiaux et les stratégies d’alliance. 6Médias souligne que « chaque pas de danse est chorégraphié comme un échec ou une victoire », renforçant le réalisme de cette fresque socio-historique.
5. Stratégie Netflix : comment les séries historiques dopent l’engagement des abonnés face à Disney+
Netflix mise sur les fresques historiques pour contrer la concurrence de Disney+, avec un taux d’engagement des abonnés supérieur de 18 % aux séries contemporaines selon des données internes. De parfaites demoiselles rejoint ainsi Bridgerton, Adolescence et La Résidence dans une offre ciblant spécifiquement les 25-45 ans, démographie clé pour fidéliser les abonnés premium.
Le succès de la série espagnole confirme l’efficacité du « binge-watching culturel », stratégie combinant reconstitutions fastueuses et narrations inclusives. Alors que Disney+ table sur des franchises comme Star Wars, Netflix capitalise sur des productions locales à budget maîtrisé – De parfaites demoiselles aurait coûté 40 % moins cher qu’une saison de Bridgerton. Une analyse de 6Médias révèle que ces séries génèrent 2,3 fois plus de partages sociaux que les comédies romantiques standards.