Netflix : un nouveau film de super-héros à l’humour similaire à Deadpool

Quentin M.
5 Min de lecture

L’univers déjanté et explosif des super-vilains DC fait son grand retour sur les écrans. Trois ans après sa sortie en salles, « The Suicide Squad » débarque enfin sur Netflix, offrant aux abonnés de la plateforme une plongée délirante dans le monde des anti-héros les plus déjantés du cinéma.

Réalisé par James Gunn, ce film promet un cocktail détonnant d’action, d’humour noir et de personnages hauts en couleur. Alors que le premier volet avait divisé la critique en 2016, cette nouvelle itération se présente comme un reboot audacieux, prêt à conquérir un nouveau public tout en satisfaisant les fans de la première heure.

Un nouveau souffle pour la Task Force X

Après des changements importants au sein de DC Films, c’est James Gunn, fraîchement débarqué de chez Marvel, qui prend les rênes de cette nouvelle aventure. Le réalisateur des « Gardiens de la Galaxie » apporte sa touche personnelle à l’univers de Suicide Squad, insufflant une énergie nouvelle et un style visuel reconnaissable entre mille.

Ni vraiment une suite, ni tout à fait un reboot, « The Suicide Squad » joue la carte de la continuité tout en se réinventant. On retrouve ainsi des visages familiers comme Harley Quinn (Margot Robbie) ou Amanda Waller (Viola Davis), aux côtés de nouveaux venus tels que Bloodsport (Idris Elba) ou l’irrésistible Peacemaker (John Cena). Cette équipe improbable doit cette fois-ci affronter une menace pour le moins inattendue : Starro, une étoile de mer géante venue de l’espace.

L’humour décapant comme marque de fabrique

James Gunn ne fait pas dans la dentelle et assume pleinement le côté irrévérencieux de son film. « The Suicide Squad » se veut un divertissement pur et dur, multipliant les blagues potaches et les situations absurdes. Les personnages, loin d’être des modèles de vertu, se comportent comme les criminels qu’ils sont, offrant un spectacle aussi violent que drôle.

Le réalisateur s’amuse avec les codes du genre, n’hésitant pas à introduire des super-vilains aux pouvoirs improbables, comme Polka-Dot Man et ses pustules colorées explosives. Cette approche décalée donne au film une identité unique, le démarquant nettement de son prédécesseur et des autres productions DC.

Un succès critique mais des résultats mitigés au box-office

Si « The Suicide Squad » a conquis la critique, se hissant parmi les films DC les mieux notés sur Rotten Tomatoes, ses performances au box-office ont été plus modestes. Avec un démarrage à 26,5 millions de dollars aux États-Unis, le film est loin des 133,7 millions engrangés par le premier volet lors de son week-end d’ouverture en 2016.

Plusieurs facteurs expliquent ces résultats en demi-teinte. La pandémie de Covid-19 a bien sûr joué un rôle, mais la diffusion simultanée sur HBO Max et l’absence de certaines stars du premier film, comme Will Smith, ont également pesé dans la balance. De plus, le choix d’un rating R, limitant l’accès aux plus jeunes spectateurs, a pu freiner les ardeurs de certains fans.

Une seconde chance sur Netflix

L’arrivée de « The Suicide Squad » sur Netflix offre une nouvelle opportunité au film de trouver son public. Les abonnés de la plateforme peuvent désormais découvrir ce divertissement estival qui promet action, rires et moments WTF à foison. Cette diffusion élargie pourrait bien donner un second souffle à l’œuvre de James Gunn.

Que l’on soit fan de la première heure ou néophyte, « The Suicide Squad » s’adresse à tous les amateurs de cinéma de super-héros en quête d’un spectacle décalé et sans compromis. Avec son style unique et son casting de choc, le film a tous les atouts pour devenir un incontournable du catalogue Netflix et peut-être même relancer l’intérêt pour la franchise Suicide Squad.