Nikos Aliagas évoque avec émotion sa rencontre avec Mickaël Lumière, l’interprète de Grégory Lemarchal

Marie Q.
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Quinze ans après la disparition de Grégory Lemarchal, l’émotion reste intacte pour ceux qui l’ont côtoyé. Dans un live émouvant sur les réseaux sociaux, Nikos Aliagas partage ses souvenirs bouleversants du tournage du biopic « Pourquoi je vis », notamment sa rencontre avec Mickaël Lumière, l’acteur choisi pour incarner le regretté chanteur.

Le projet, tourné début 2020 par TF1, retrace le parcours extraordinaire de ce jeune homme qui a marqué toute une génération. Une production ambitieuse qui a su rassembler des talents exceptionnels pour rendre hommage à celui qui avait conquis le cœur des Français lors de sa victoire à la Star Academy en 2004, avant de nous quitter tragiquement trois ans plus tard.

Un casting qui défie le temps

La ressemblance entre Mickaël Lumière et Grégory Lemarchal est saisissante. « Quand tu le vois arriver… C’est un choc », confie Nikos Aliagas, encore ému par cette première rencontre. L’humilité de l’acteur, quasi-inconnu du grand public, a particulièrement touché l’animateur. « Il ne jouait pas Grégory, il savait qu’il lui ressemblait », précise-t-il.

Pour compléter ce casting d’exception, Arnaud Ducret et Odile Vuillemin ont été choisis pour incarner Pierre et Laurence, les parents de Grégory. Une distribution qui témoigne de l’ambition du projet, réalisé par Laurent Tuel, déjà aux commandes de « Jean-Philippe » avec Johnny Hallyday.


La Star Academy, tremplin vers la gloire
Grégory Lemarchal remporte la quatrième saison de Star Academy en 2004 avec 80% des suffrages, un record historique pour l’émission. Il devient alors le premier homme à remporter le télé-crochet de TF1.

Des scènes qui résonnent avec l’histoire

Le tournage s’est révélé particulièrement intense, notamment lors de la reconstitution de la victoire à la Star Academy. Nikos Aliagas, jouant son propre rôle, témoigne : « Je ne joue pas. Je n’avais pas envie de jouer, de faire l’acteur. C’était du mot-à-mot quasiment ». Une authenticité qui a fait ressurgir des émotions fortes chez tous les participants.

La scène de l’interprétation de « SOS d’un terrien en détresse » a marqué un moment particulièrement poignant du tournage. « On ne se parlait plus… C’était un choc. On s’arrêtait, on se regardait et on pleurait », raconte l’animateur, avant d’ajouter avec émotion : « J’avais l’impression que Grégory était là, qu’il se foutait de nous ».

Un projet porté par le respect et la mémoire

L’ensemble du tournage a été empreint d’une atmosphère particulière, que Nikos qualifie de « religiosité ». « Il y avait quelque chose de respectueux et de sacré », explique-t-il, soulignant la conscience collective de l’importance de ce projet pour honorer la mémoire de Grégory.

Avant de participer au biopic, Nikos Aliagas a tenu à obtenir l’autorisation de la famille Lemarchal, démontrant le profond respect porté à la mémoire du chanteur. Cette démarche illustre parfaitement l’esprit dans lequel ce projet a été conçu : rendre hommage à un artiste parti trop tôt, mais dont l’histoire continue d’inspirer.


La mucoviscidose, le combat de toute une vie
La maladie est diagnostiquée chez Grégory Lemarchal à l’âge de 20 mois. Malgré ce combat quotidien, il poursuit ses rêves artistiques jusqu’à son décès en 2007, à l’âge de 23 ans. Sa famille poursuit aujourd’hui son combat à travers l’Association Grégory Lemarchal.