Nord : Une jeune mère de 29 ans est tuée à coups de couteau dans son domicile de Bruay-sur-l’Escaut, vendredi 21 mars 2025, sous les yeux de ses deux enfants en bas âge (19 mois et 4 mois). Son mari, âgé de 31 ans, est placé en garde à vue pour « homicide volontaire par conjoint » après le signalement des voisins, qui l’ont vu sortir « les mains couvertes de sang ». L’enquête révèle aucune plainte antérieure pour violences conjugales.
Le drame familial à Bruay-sur-l’Escaut : les faits et le profil des victimes
Un féminicide frappe la commune de Bruay-sur-l’Escaut vendredi 21 mars 2025 : une mère de 29 ans est retrouvée morte dans son domicile, portant plusieurs blessures par arme blanche. Ses deux enfants, âgés de 19 mois et 4 mois, sont découverts sur les lieux. Le mari de la victime, un homme de 31 ans sans antécédents judiciaires, est interpellé sur place et placé en garde à vue pour « homicide volontaire par conjoint ».
Le parquet de Valenciennes confirme qu’aucune plainte pour violences conjugales ni intervention policière antérieure n’avait été signalée concernant le couple. Les forces de l’ordre, alertées par des voisins ayant vu l’homme « sortir les mains ensanglantées » vers 20h30, sécurisent le logement et procèdent à l’évacuation immédiate des nourrissons. Ces derniers bénéficient désormais d’un suivi médico-psychologique spécialisé.
Le témoignage-choc des voisins : chronologie des événements
Les riverains du couple, encore sous le choc, décrivent une scène « horrifiante » survenue vers 20h30 le 21 mars 2025. « Il est sorti en titubant, les mains complètement rouges. On a tout de suite compris qu’il s’était passé quelque chose de grave », confie un témoin sous anonymat. Alertée en moins de dix minutes, la police intervient pour saisir le suspect, toujours présent sur les lieux, et découvre le corps de la victime dans le salon.
Le parquet de Valenciennes précise qu’aucun antécédent judiciaire ni signalement pour violences n’avait été enregistré contre le mari. Les enquêteurs examinent les relevés téléphoniques et les échanges du couple pour retracer les heures précédant le drame. Les voisins, interrogés séparément, corroborent tous la version des mains ensanglantées et l’absence de cris ou de disputes audibles avant les faits.
L’enquête en cours : les zones d’ombre et les premières pistes
La police judiciaire de Valenciennes, chargée de l’enquête, tente de reconstituer les circonstances exactes du drame. Les analyses forensiques sur les lieux (traces de sang, arme du crime non retrouvée) et l’absence de témoins directs compliquent les investigations. Le procureur souligne la « nécessité de croiser les preuves matérielles », les deux nourrissons étant trop jeunes pour témoigner et les voisins n’ayant aucun élément sur d’éventuels conflits avant le 21 mars.
Le suspect risque la réclusion criminelle à perpétuité pour « homicide volontaire par conjoint », comme le rappelle le parquet. Les enquêteurs explorent notamment l’hypothèse d’un passage à l’acte soudain, l’absence d’antécédents rendant les motifs insaisissables. La présence des enfants pendant les faits, qualifiée de « circonstance aggravante » par les experts, pourrait influencer la sévérité de la peine.