Drame En Néonatologie : Quand La Surveillance Hospitalière Fait Défaut
Le 11 juillet au matin, l’impensable se produit au CHU de Lille. Dans le service de néonatologie de l’hôpital Jeanne de Flandre, la petite Zayneb, nourrisson prématuré de cinq jours seulement, est retrouvée blessée au sol, au pied de son berceau.
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Née à sept mois et demi de grossesse, la nouveau-née ne survivra pas à ses blessures. Le traumatisme s’avère compatible avec une chute, confirmera vendredi la procureure Carole Étienne. Un verdict qui glace le sang dans un service censé offrir les soins les plus attentifs aux bébés les plus fragiles.
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L’établissement hospitalier, confronté à une situation inédite, qualifie les faits d’« événement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant ». Une formulation qui traduit l’ampleur du choc, mais soulève immédiatement des questions cruciales sur les protocoles de sécurité en vigueur.
Comment un nourrisson prématuré peut-il se retrouver au sol dans un service de haute surveillance médicale ? Les premières investigations révèlent des dysfonctionnements troublants dans l’organisation de la surveillance, pointant des défaillances qui auraient pu être évitées.
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La famille de Zayneb, anéantie par la perte de ce premier enfant, refuse de laisser cette tragédie sans réponse. Leurs questions légitimes vont rapidement mettre en lumière une série d’incidents préoccupants qui précèdent le drame.
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