Telle une tornade médiatique qui ne cesse de s’amplifier, la saga de l’intégration de Meghan Markle au sein de la famille royale britannique connaît un nouveau rebondissement. Alors que l’ancienne actrice américaine et son époux, le prince Harry, ont quitté leurs fonctions royales en 2020 en dénonçant un manque de soutien de l’institution, de nouvelles révélations viennent aujourd’hui bousculer leur version des faits.
Le conte de fées qui avait débuté en 2016, lorsque le prince Harry découvrait par hasard l’existence de Meghan sur les réseaux sociaux, s’est progressivement transformé en une série de controverses et de désillusions. Entre choc des cultures, accusations de racisme et ruptures familiales, cette histoire continue de fasciner et de diviser l’opinion publique mondiale.
Les premiers pas chahutés d’une duchesse américaine
Dès sa première rencontre avec les membres de la famille royale, Meghan Markle se distingue par son style décontracté, typiquement américain. Son geste spontané d’enlacer le prince William et Kate Middleton marque déjà une première entorse au protocole, révélateur d’un fossé culturel qu’elle évoquera plus tard dans le documentaire Netflix : « Je suis très tactile, je fais des câlins. Je ne pensais pas que cela pouvait être un problème pour beaucoup de Britanniques. »
Pourtant, les débuts semblaient prometteurs. Le futur roi Charles III lui-même paraissait conquis par l’intelligence et l’assurance de sa future belle-fille lors de leur première rencontre. Même les célèbres corgis de la reine Elizabeth II avaient donné leur approbation, un détail qui avait alors été interprété comme un signe favorable.
Le protocole royal en bref
Les règles strictes du protocole royal britannique incluent notamment l’interdiction des démonstrations publiques d’affection, une façon précise de s’asseoir, et des codes vestimentaires stricts. Ces traditions séculaires visent à maintenir la dignité et le prestige de la monarchie.
Des accusations qui ébranlent la monarchie
Le véritable tournant survient lors de l’interview explosive accordée à Oprah Winfrey en 2021. Meghan y révèle avoir été confrontée à des pensées suicidaires pendant sa grossesse et accuse l’institution d’avoir refusé de lui venir en aide. Ces déclarations, conjuguées aux allégations de racisme au sein de la famille royale, portent un coup dur à l’image de la monarchie britannique.
Le couple Sussex poursuit ses révélations à travers leur série documentaire Netflix, dépeignant une institution rigide et peu accueillante, sourde à leurs appels à l’aide. Leurs témoignages créent une onde de choc internationale et creusent davantage le fossé avec la famille royale.
La version du palais : une réalité plus complexe
Les nouvelles révélations du journaliste Robert Hardman viennent aujourd’hui contredire la version des Sussex. Selon des sources proches du palais, c’est Meghan elle-même qui aurait refusé l’aide proposée. « Nous avons détaché des gens de Clarence House, des experts pour les aider, mais la duchesse ne leur faisait pas confiance », confie un ancien membre du personnel royal au Sun.
Clarence House : le centre névralgique
Résidence officielle du roi Charles III lorsqu’il était prince de Galles, Clarence House dispose d’une équipe d’experts en protocole et communication, spécialement formée pour accompagner les nouveaux membres de la famille royale dans leur intégration.
L’héritage d’une rupture historique
Ces nouvelles révélations s’inscrivent dans un contexte plus large de transformation de la monarchie britannique. L’installation des Sussex en Californie et leur distance prise avec leurs obligations royales ont créé un précédent historique, forçant l’institution à repenser son approche face aux nouvelles générations.
Les relations entre les Sussex et le reste de la famille royale demeurent tendues, malgré quelques apparitions communes lors des funérailles d’Elizabeth II. Cette situation continue d’alimenter les spéculations sur l’avenir des liens entre Harry, Meghan et la couronne britannique, alors que le couple poursuit sa nouvelle vie en Californie.