Obsèques de Thierry Ardisson : son fils Gaston allume une cigarette devant le cercueil et lâche cette phrase sur Bolloré

Image d’illustration © Buzzday

Le Spectacle Final : Du Bowie, Du Beatles Et Tout Le Gratin Cathodique

Ces conventions brassées, Thierry Ardisson les a orchestrées une dernière fois pour sa propre sortie de scène. Même mort, il garde la main sur son ultime show. La bande-son ? Sélectionnée par ses soins. *Lazarus* de Bowie résonne dans l’église, prophétique. Puis *In My Life* des Beatles version Sean Connery, avant *Working Class Hero*, clin d’œil à ce Lennon qu’il n’a jamais pu interviewer.

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Sur les bancs, toute la faune cathodique défile. **Brigitte Macron** au premier rang, Marc-Olivier Fogiel le regard grave, Michel Drucker qui a survécu à toutes les générations télévisuelles. Delphine Ernotte, Marie-France Brière, Laurent Voulzy… Le gratin audiovisuel au complet.

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Mais les vrais témoins de l’époque se cachent dans les travées : Laurent Baffie, Philippe Corti, Armande Altaï. Et **Guy Cuevas**, fantôme survivant du Palace et des nuits parisiennes débridées des années 80. Ces visages racontent une histoire, celle d’une télé qui osait encore.

« *Working Class Hero* » s’élève dans les voûtes. La mélodie de Lennon accompagne le cercueil vers sa dernière demeure. Thierry Ardisson emporte avec lui une époque révolue : celle où la télévision s’autorisait l’impertinence, le mauvais goût stylisé, l’intelligence trash.

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Derrière ces murs, l’audiovisuel français perd son dernier iconoclaste. L’ère de la provocation télévisuelle s’achève dans un dernier morceau de rock.