Un Parcours Politique Marqué Par Le Gaullisme Et La Défense De L’Industrie
La trajectoire d’Olivier Marleix s’inscrit dans une tradition politique familiale profondément ancrée dans le gaullisme. Fils d’Alain Marleix, ancien secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy et député du Cantal, il a suivi un chemin politique classique, mais toujours empreint d’une rigueur intellectuelle et d’un attachement marqué à la souveraineté nationale. Ce bagage familial a sans doute nourri ses convictions, qu’il a exprimées avec constance tout au long de sa carrière.
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Marleix s’est distingué par son opposition ferme aux politiques économiques qu’il qualifiait d’« ubuesques », notamment celles mises en œuvre sous la présidence d’Emmanuel Macron. Il dénonçait régulièrement les décisions qu’il jugeait contraires à l’intérêt industriel et à la préservation des capacités productives françaises. Son livre, Les Liquidateurs, est emblématique de ce combat. Dans cet ouvrage, il dénonce les choix économiques qui, selon lui, sapent la souveraineté du pays et favorisent la désindustrialisation. Cette publication témoigne de son engagement profond et de sa volonté de porter une voix critique face à ce qu’il percevait comme une dérive libérale.
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Au-delà de ses écrits, Olivier Marleix était un acteur politique actif et engagé, notamment en tant que président de la commission d’enquête parlementaire sur la vente d’Alstom Énergie. Ce rôle illustre sa détermination à défendre les intérêts industriels français face à des enjeux stratégiques majeurs, dans un contexte où la mondialisation et les acquisitions étrangères suscitent de vives inquiétudes.
Par ailleurs, sa collaboration régulière avec le journal Marianne souligne son positionnement intellectuel et politique. Homme de sensibilité gaulliste, il y partageait ses analyses et convictions, notamment sur la souveraineté nationale et la nécessité de protéger l’industrie. Cette proximité avec un média reconnu pour son indépendance éditoriale montre la cohérence d’un engagement qui mêlait réflexion et action politique.
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Ainsi, Olivier Marleix laisse le souvenir d’un homme politique dont la carrière fut marquée par une fidélité à ses principes et une défense constante de l’industrie française. Son combat s’inscrivait dans un cadre idéologique clair, celui d’un gaullisme renouvelé, soucieux de l’autonomie économique et politique du pays. Cette dimension éclaire la singularité de sa voix au sein du paysage politique, et la profondeur des enjeux auxquels il se confrontait.
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