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On ira : ce film sur le suicide assisté noté 4,2/5 déchire le cœur entre rires et larmes…

Julie K.
6 Min de lecture

On ira, premier long métrage d’Enya Baroux, électrise les salles obscures depuis sa sortie le 12 mars. Avec une note spectateur éloquente de 4,2/5 sur AlloCiné, cette comédie dramatique aborde le suicide assisté en mêlant « finesse » et « humanité », selon les 560 critiques enthousiastes. Entre rires francs et larmes contenues, le film dépasse déjà les 400 000 entrées, déclenchant un bouche-à-oreille rare pour un premier essai cinématographique.

Un succès critique fulgurant

On ira caracole en tête des films les mieux notés de mars 2025 avec une moyenne spectateur de 4,2/5 sur AlloCiné. Les 2 092 votants placent le long métrage au même niveau que Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan (4,2/5 mais avec moins de critiques), et devant Black Dog (4,1/5). Avec 560 critiques rédigées, dont 251 attribuant la note maximale, le film d’Enya Baroux génère un engagement rare pour une première réalisation.

La performance s’appuie sur un bouche-à-oreille virulent : « frais, tendre et émouvant », « petit bijou de sensibilité » ou encore « état de grâce » résument les centaines de commentaires. Cet engouement propulse le film au-delà des 400 000 entrées, un score remarqué pour un sujet aussi délicat que le suicide assisté traité sans pathos.

Enya Baroux, une réalisatrice à suivre

À 30 ans, Enya Baroux signe avec On ira un premier long métrage remarqué, couronné dès janvier 2025 au Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez. Son approche du suicide assisté, traité sans misérabilisme mais avec une « délicatesse » saluée par les spectateurs, révèle une signature artistique audacieuse. La jeune cinéaste y explore les contradictions humaines, mêlant avec habileté gravité du sujet et légèreté du ton.

Les internautes louent sa « finesse » et son « humanité », comme l’illustre la critique de Nathbar : « Un film qui fait du bien sans déprimer ». Pierre E. souligne quant à lui « le don de transformer un thème sombre en une histoire lumineuse ». Un équilibre qui positionne déjà Baroux comme une voix prometteuse du cinéma d’auteur grand public.

Un équilibre audacieux entre rire et larmes

On ira déjoue les attentes en alternant scènes burlesques et moments de poignance extrême, à l’image d’une « comédie road movie aux accents de tragédie grecque » selon les mots d’Isabelle E.C. Le film puise dans des références pop assumées, comme le tube « Voyage Voyage » de Barbara Pravi, pour adoucir son sujet âpre. La construction narrative, comparée par plusieurs spectateurs à Little Miss Sunshine, fait basculer l’intrigue d’un humour familial à une réflexion sur l’euthanasie.

La scène clé du Festival de l’amour, où les rires de la troupe se muent en sanglots face à la détresse du personnage principal, résume ce dosage risqué. « On sourit pendant 45 minutes, puis les larmes coulent sans prévenir », résume Nathbar. Une alchimie que Pierre E. décrit comme « un tour de force : on rit des disputes absurdes, mais c’est notre propre humanité qu’on pleure à la fin ».

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