Laurence Boccolini, figure incontournable de la télévision française, lève le voile sur un combat invisible dans son autobiographie Showtime (sortie le 2 avril). L’animatrice de Mot de passe révèle être atteinte d’un paragangliome intra-tympanique, une tumeur « extrêmement rare » et inopérable logée dans son oreille. Entre traitements de radiothérapie et résilience, elle confie à Télé 7 Jours : « On ne peut rien faire… », tout en évoquant les épreuves passées et son mari, Mickaël Fakaïlo. Un témoignage brut livré sans pathos sur France 2.
Laurence Boccolini brise le silence sur une tumeur inopérable « extrêmement rare »
Laurence Boccolini dévoile dans son autobiographie Showtime, prévue le 2 avril, un diagnostic glaçant : un paragangliome intra-tympanique, une tumeur non cancéreuse mais « extrêmement rare » nichée dans son oreille. « On ne peut rien faire… sauf empêcher qu’elle grandisse », lance-t-elle à Télé 7 Jours, expliquant que toute intervention chirurgicale risquerait de paralyser son visage ou d’altérer sa voix.
La localisation critique de la tumeur – à proximité de nerfs contrôlant la déglutition et les muscles faciaux – rend toute opération impossible. Seule la radiothérapie permet aujourd’hui de stabiliser sa croissance. « C’est une bombe à retardement, mais je refuse de la laisser dicter ma vie », insiste l’animatrice de 61 ans, qui présente toujours Mot de passe sur France 2 malgré ce combat personnel.
Grossophobie, empoisonnement : les épreuves cachées derrière le sourire de Boccolini
Avant de devenir l’icône de Mot de passe, Laurence Boccolini a subi discriminations et menaces. Dans Showtime, elle révèle avoir été victime de grossophobie en début de carrière : « On me jugeait sur mon physique, pas sur mon travail ». Pire : lors du tournage du Maillon faible, un collaborateur aurait tenté de l’empoisonner en altérant son café. « J’ai senti que quelque chose clochait… », souffle-t-elle sans nommer le suspect.
Malgré ces traumatismes, l’animatrice refuse le statut de victime : « Je raconte ces épreuves comme un cadeau à moi-même, pas pour qu’on me plaigne », insiste-t-elle. Une philosophie forgée dès ses premiers pas à la radio dans les années 80, où elle apprenait à dompter les moqueries. Aujourd’hui, face à sa tumeur, elle applique la même règle : « Avancer sans se retourner. »
Un diagnostic glaçant : les rouages d’une tumeur nichée dans l’oreille
Le paragangliome intra-tympanique de Laurence Boccolini se loge dans une zone inaccessible, entourée de nerfs contrôlant la déglutition, la voix et les muscles du visage. « Une intervention pourrait paralyser mon sourire ou m’empêcher de parler normalement », explique-t-elle, soulignant le caractère « extrêmement rare » de cette pathologie non cancéreuse mais potentiellement handicapante. Les médecins ont confirmé que seuls des rayons réguliers peuvent freiner son expansion.
Malgré les séances de radiothérapie, l’animatrice maintient un rythme de travail effréné sur le plateau de Mot de passe. « Rester active est ma meilleure thérapie », affirme-t-elle, refusant que la tumeur définisse son quotidien. Une équipe médicale la suit de près pour anticiper d’éventuelles complications, notamment sur l’audition ou l’équilibre, déjà fragilisés par la masse.
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