Superstitions vs cinéma : comment un long-métrage a bouleversé les préjugés séculaires
Longtemps stigmatisés à cause de croyances populaires les associant à la malédiction, les chats noirs représentent habituellement « 70% des abandonnés » selon les refuges. Un phénomène historiquement ancré, comme le rappellent les statistiques de maltraitance animale.
Le film « Flow » balaie ces légendes. « Le personnage courageux du chat a redéfini leur image », explique l’Ampara Animal Institute, soulignant que la fiction a surpassé des siècles de peurs irrationnelles. Des adoptants avouent même avoir « honte des préjugés d’avant », preuve que l’œuvre de Gints Zilbalodis agit comme un vecteur de changement social, bien au-delà du divertissement.
Les créateurs de « Flow » réagissent : entre fierté et appel à la responsabilisation
Gints Zilbalodis et son équipe expriment une « fierté immense » face à l’impact de leur film, tout en appelant à la « prudence ». « Nous espérions toucher les cœurs, pas déclencher une ruée vers les adoptions », confie le réalisateur sur son compte Instagram, partageant des photos de chats noirs envoyées par des fans. L’équipe collabore désormais avec des refuges pour promouvoir l’adoption responsable.
Un message clé accompagne le succès : « Flow est une fiction, mais ces animaux ont des besoins réels », rappelle la productrice du film, annonçant un partenariat avec des associations pour fournir des guides éducatifs. « Adopter, c’est pour la vie, pas pour suivre une tendance », insiste-t-elle, alors que les refuges craignent un effet de mode éphémère.