Un ultime souffle d’espoir pour Gaza : les révélations du dernier message du pape François secouent les consciences. Alors que des milliers de fidèles convergent vers Rome, les déclarations posthumes du souverain pontife provoquent des ondes de choc sur tous les continents. Quel héritage laisse celui qui parlait aux guerres comme aux pauvres ? Entre hommages des dirigeants mondiaux et prières à Notre-Dame de Paris, un détail ignoré du grand public éclaire soudain son combat le plus intime…
Le dernier souffle d’espoir pour Gaza
Les chrétiens de Gaza pleurent celui qui incarnait leur lien avec le monde extérieur. Depuis octobre 2023, le pape François entretenait plusieurs appels vidéo hebdomadaires avec les fidèles de l’église de la Sainte-Famille, seule paroisse catholique latine du territoire assiégé. « Il nous donnait de l’espoir à travers ses messages et ses prières », confie Elias Al-Sayegh, 49 ans, habitant du quartier de Zeitoun.
À quelques heures de sa mort, son ultime message de Pâques résonne comme un testament politique. Lu par un collaborateur depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, il dénonçait une « situation humanitaire dramatique et ignoble » tout en réitérant son appel au cessez-le-feu. Un cri du cœur qui prend aujourd’hui une résonance particulière alors que les fidèles palestiniens doivent affronter le deuil sans le soutien physique de leur guide spirituel.
Les appels vidéo réguliers du souverain pontife, initiés dès le début du conflit israélo-palestinien, avaient fini par créer un cordon ombilical virtuel entre le Vatican et cette communauté isolée. Une pratique inédite dans l’histoire récente de l’Église catholique, qui révèle l’importance accordée par François aux crises humanitaires contemporaines.
Un héritage planétaire : hommages des dirigeants
De la jungle papoue aux palais présidentiels asiatiques, la disparition du pape François suscite une onde de choc diplomatique. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Premier ministre James Marape évoque une visite « indélébile » de septembre 2023, quand François célébrait la messe devant des dizaines de milliers de fidèles à Port Moresby. 90% des 12 millions d’habitants de ce pays se déclarent chrétiens, un quart catholiques.
À Jakarta, le président indonésien Prabowo Subianto salue un « modèle pour la paix, l’humanité et la fraternité », rappelant sa visite historique de 2023. Plus loin, le Premier ministre indien Narendra Modi rend hommage à « l’esprit d’espoir » insufflé par celui qui « servait les pauvres avec zèle ».
Ces réactions croisées révèlent l’étendue géographique d’une influence papale dépassant les frontières confessionnelles. Du Canada à la RDC, les hommages officiels s’accumulent, soulignant paradoxalement une unité mondiale rare autour d’une figure religieuse.
Marseille, le Portugal et l’Argentine en deuil
La cité phocéenne rend un hommage maritime à celui qui la qualifiait de « sourire de la Méditerranée ». À 19h, la cathédrale de La Major accueille une messe présidée par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. « À l’heure de vous dire au revoir, c’est Marseille qui vous pleure », tweete le maire Benoît Payan, rappelant la visite historique de septembre 2023 lors des Rencontres méditerranéennes.
Le Portugal, terre catholique à 90%, décrète trois jours de deuil national. Une décision du Premier ministre Luis Montenegro qui coïncidera avec les funérailles, tandis que le président Marcelo Rebelo de Sousa s’apprête à s’adresser à la nation.
À 10 000 km de là, l’Argentine observe sept jours de deuil national. Le président Javier Milei, pourtant en désaccord sur certains points avec le pape, salue sa « bonté » et sa « sagesse ». Un hommage poignant pour le premier pontife latino-américain de l’histoire, dont la disparition transcende les clivages politiques.
