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Pâques : De 57 à 31€ le panier… Les astuces qu’ils ne veulent pas que vous connaissiez

Julie K.
6 Min de lecture

Pâques 2025 : le chocolat devient un luxe… mais certains parviennent à diviser leur budget par deux. Derrière la flambée des prix (+14% en un an), se cachent des astuces insoupçonnées que les marques préféreraient garder secrètes. Entre moulages piégés et promotions cachées, RMC Conso dévoile comment transformer un panier à 57€ en achat malin à 31€. Prêts à découvrir ce que les chocolatiers ne vous diront jamais ?

La stratégie secrète des moulages à éviter

Les figurines en chocolat séduisent les enfants… et alourdissent la facture. +14% d’inflation sur ces produits phares, selon 60 millions de consommateurs : un lapin Lindt de 100g coûte désormais 4,55€ contre 2,45€ pour une tablette équivalente. La raison ? « Nos moulages représentent des heures de travail manuel », explique Cédric Taravella, président de la maison Chapon.

Derrière ces formes ludiques se cache un calcul économique implacable. Les fritures ou tablettes, deux à trois fois moins chères au kilo, évitent les coûts de production complexes. Un choix crucial quand 850g de chocolat passent de 31€ à 57€ selon l’option retenue. Les marques jouent sur l’aspect occasionnel pour justifier leurs marges – les moulages concentrent 60% des hausses de prix les plus importantes.

Une alternative existe pourtant : fondre soi-même des tablettes en recyclant des moules familiaux. Un sacrifice esthétique qui préserve le plaisir gustatif… et le portefeuille.

Noir ou praliné : le choix malin qui divise la facture

La composition du chocolat devient un levier d’économies insoupçonné. « Deux kilos de fèves pour un kilo de beurre de cacao », révèle Cédric Taravella, expliquant pourquoi le chocolat blanc (100% beurre de cacao) affole les prix. Résultat : le noir à forte teneur en cacao coûte jusqu’à 30% moins cher que le lait, lui-même plus abordable que le blanc.

Les industriels jouent sur les compositions pour masquer la hausse. Ils augmentent la part de sucre, dont le cours a baissé, au détriment de la qualité. Une stratégie qui ne trompe pas les artisans : chez Chapon, 70g de fritures pralinées s’affichent à 7€ contre 19€ pour un moulage au lait.

Le praliné émerge comme alternative astucieuse. Malgré la hausse des noisettes (+18% en 2024), son coût reste inférieur au cacao pur. Un calcul qui permet d’économiser 12€ sur un panier type, à condition de renoncer aux formes animales sculptées – concession payante pour 63% des Français selon l’étude Bonial.

MDD et promotions : le combo gagnant des supermarchés

Les marques distributeurs résistent à la flambée des prix mieux qu’on ne l’imagine. Malgré une hausse de 23%, elles restent 35% moins chères en moyenne que les marques nationales. Un écart qui se resserre mais préserve leur avantage, surtout pendant les opérations promotionnelles du 14 au 21 avril.

La clé ? Croiser les catalogues pour profiter des réductions plafonnées à -34% par la loi. L’exemple est éloquent : deux lapins de MDD en promo reviennent à 4,57€ contre 12,58€ pour les équivalents de marque. Soit une économie de 8€ immédiate sur cette seule ligne du panier.

Attention toutefois à la qualité parfois altérée par l’ajout de sucre dans les produits industriels. Mais les ingrédients de base restent identiques à ceux des grandes marques – une similarité que les enseignes exploitent sans le clamer haut et fort.

Anti-gaspi : la mine d’or méconnue pour Pâques

Les applications anti-gaspi révolutionnent les courses de dernière minute. Beans, Willy anti-gaspi ou Too Good To Go proposent des paniers de Pâques jusqu’à -50%, grâce à des partenariats directs avec des chocolatiers. Sur Beans, un trio de produits (caneton en chocolat, cloche de rochers, œuf surprise) s’achète 17€ contre 21€ en magasin classique.

Ces plateformes récupèrent stocks invendus, emballages défectueux ou dates limites approchantes – sans sacrifier la qualité. « Nos partenaires chocolatiers nous fournissent des produits identiques à ceux des vitrines », précise un responsable de Too Good To Go. Une aubaine quand 850g de chocolat passent de 57€ à 31€ grâce à ces astuces combinées.

Ultime conseil pour les moins pressés : patienter jusqu’au lendemain de Pâques. Les enseignes bradent alors leurs stocks résiduels, avec des remises dépassant souvent les 50%. De quoi concilier gourmandise et bonnes affaires… à condition d’accepter de fêter Pâques avec un jour de décalage.