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Parachutiste coincé 25 minutes dans le toit du Stadium de Toulouse : les pompiers utilisent un cutter pour le sauver, les spectateurs évacués !

Julie K.
6 Min de lecture

Un parachutiste de l’Armée de l’Air vit un moment critique ce dimanche 6 avril au Stadium de Toulouse : son saut protocolaire pour apporter le ballon du match Stade Toulousain – Sale Sharks tourne au cauchemar lorsqu’une rafale de vent l’accroche au toit du stade. Suspendu 25 minutes à 20 mètres du sol, il est secouru par les pompiers qui utilisent un cutter pour libérer sa toile, tandis que les spectateurs évacués en urgence assistent à la scène sous le choc.

Un saut périlleux qui tourne au drame

Scène insolite au Stadium de Toulouse ce dimanche 6 avril : un parachutiste de l’Armée de l’Air, chargé de livrer le ballon du match de Champions Cup entre le Stade Toulousain et les Sale Sharks, se retrouve prisonnier de la structure du toit. À 15h55, cinq minutes avant le coup d’envoi, une violente bourrasque dévie sa trajectoire et emmêle son parachute dans les câbles métalliques, le laissant suspendu à 20 mètres du sol.

Les images, diffusées en direct et viralisées sur les réseaux, montrent l’homme immobilisé sous la verrière, sa toile claquant au vent. 16 sapeurs-pompiers se déploient immédiatement sur le terrain, tandis que les stadiers installent en urgence des matelas amortisseurs et une bâche de protection. Dans les tribunes situées directement sous l’intervention, les spectateurs sont évacués dans un climat de tension palpable.

L’intervention héroïque des pompiers

16 sapeurs-pompiers et un camion-nacelle entrent en action pour secourir le militaire coincé. Équipés d’un cutter, ils découpent méthodiquement la toile du parachute accrochée à la charpente, sous les regards médusés des quelques milliers de spectateurs encore présents dans l’enceinte. Une opération délicate : la nacelle doit stabiliser sa position près de la structure instable, tandis que des stadiers maintiennent les protections au sol.

L’intervention, filmée en direct par les téléphones des supporters, dure 25 minutes exactement. À 16h20, le parachutiste est enfin libéré et redescend sain et sauf, déclenchant des applaudissements. Les pompiers précisent après coup : « Nous avons dû couper morceau par morceau la toile pour éviter tout mouvement brusque ». Une manœuvre rendue possible par leur formation spécifique aux secours en hauteur.

Une minute de vent qui change tout

15h55, cinq minutes avant le coup d’envoi : une rafale de vent imprévue de 45 km/h dévie brusquement le parachutiste de sa trajectoire. « Le vent a tourné à l’ouest-nord-ouest en quelques secondes », confirme un météorologiste présent sur place. Le militaire, pourtant entraîné aux sauts protocolaires, ne parvient pas à reprendre le contrôle, sa toile s’enroulant dans les poutrelles métalliques du Stadium.

Les intervenants spécialisés soulignent les risques des démonstrations aériennes en milieu urbain. « Le Stadium est entouré de bâtiments qui créent des turbulences », explique un responsable des opérations de secours. Si les sauts militaires restent rares dans ce contexte, les protocoles de sécurité – notamment les seuils de vent autorisés – font désormais l’objet d’un réexamen par les organisateurs.

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