Cinq ans après avoir marqué l’histoire du cinéma mondial, le chef-d’œuvre de Bong Joon-ho fait son grand retour sur nos écrans. Parasite, cette œuvre majeure qui a bouleversé les codes d’Hollywood en devenant le premier film non anglophone à remporter l’Oscar du meilleur film, est désormais disponible sur la plateforme Max depuis le 1er mars 2025.
Cette comédie noire sud-coréenne, qui avait disparu des plateformes de streaming ces derniers mois, revient enfin pour le plus grand plaisir des cinéphiles et des curieux qui n’auraient pas encore eu la chance de découvrir ce bijou cinématographique. Une occasion en or de (re)découvrir l’œuvre qui a changé à jamais le paysage du cinéma international.
Une révolution dans l’histoire des Oscars
Le palmarès de Parasite est tout simplement exceptionnel. Auréolé de la Palme d’Or à Cannes, le film a poursuivi sa moisson de récompenses avec le Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère et le SAG Award de la Meilleure distribution. Mais c’est lors de la 92e cérémonie des Oscars que le film a véritablement écrit l’histoire, en remportant quatre statuettes majeures : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur film international et Meilleur scénario original.
Cette consécration historique a marqué un tournant décisif pour le cinéma mondial. Pour la première fois, un film non anglophone produit en dehors des États-Unis s’est hissé au sommet de la plus prestigieuse cérémonie du cinéma, ouvrant la voie à une reconnaissance accrue des productions internationales.
Les Oscars en chiffres
Créés en 1929, les Oscars ont récompensé pendant plus de 90 ans presque exclusivement des films américains dans la catégorie Meilleur film. Parasite a brisé ce « plafond de verre » en 2020, devenant le premier film en langue étrangère à remporter cette récompense suprême.
Une satire sociale universelle et percutante
L’histoire suit la famille Ki-taek, qui survit dans un sous-sol insalubre de Séoul. Lorsque le fils aîné obtient un poste de professeur particulier dans une famille fortunée grâce à un faux diplôme, c’est le début d’un engrenage aussi fascinant que glaçant. Un à un, les membres de sa famille s’infiltrent dans la demeure luxueuse des Park, tissant une toile complexe de mensonges et de manipulation.
Bong Joon-ho livre une critique acerbe des inégalités sociales à travers une mise en scène virtuose qui mêle avec brio humour noir et tension dramatique. Le réalisateur explore les thèmes universels de la lutte des classes, de l’ambition et de la survie dans une société moderne impitoyable.
Un héritage culturel majeur
Le succès de Parasite a ouvert la voie à une plus grande visibilité du cinéma asiatique sur la scène internationale. La plateforme Max l’a bien compris en proposant également The Host, autre film culte du réalisateur sud-coréen, marquant ainsi un engagement fort pour la diversité culturelle dans le streaming.
Le « effet Parasite » sur l’industrie
Depuis le triomphe de Parasite, on observe une augmentation significative des films internationaux dans les salles occidentales et sur les plateformes de streaming. Les sous-titres ne sont plus perçus comme un obstacle, comme l’a si bien dit Bong Joon-ho : « Une fois que vous aurez surmonté la barrière des sous-titres d’un pouce de haut, vous découvrirez tant de films incroyables. »
Une diffusion élargie pour un nouveau public
Disponible sur Max depuis le 1er mars, Parasite s’inscrit dans une programmation ambitieuse qui inclut également la dernière saison de Young Sheldon, le biopic Bernadette et The Batman. Cette nouvelle disponibilité offre l’opportunité à une nouvelle génération de spectateurs de découvrir ce film majeur dans les meilleures conditions.
